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Un nouveau cidre produit dans les Basques

Publié le 22 décembre 2022 à 08:26, modifié le 22 décembre 2022 à 08:26

Par: Emie Charpentier

L’un des premiers cidres du Bas-Saint-Laurent sera mis en vente très prochainement sur les tablettes des commerces de notre région. C’est l’atelier de transformation agroalimentaire des Basques qui s’est lancé dans ce projet il y a maintenant deux ans.

La production de 12 000 litres de cidre est terminée. L’Atelier de transformation agroalimentaire des Basques mettra en vente ses premières bouteilles d’ici quelques semaines.

« On a comme objectif de les mettre en marché au Bas-Saint-Laurent. Parce qu’on a comme objectif que les gens d’ici puissent boire les fruits d’ici », explique Jean-Sébastien Delorme, coordonnateur de l’Atelier de transformation agroalimentaire des Basques.

C’est en cueillant des pommes chez un producteur membre de la coopérative que l’idée d’un projet cidricole, qui s’inscrit dans une économie locale, a germé.

« On a un producteur membre ici, le verger de la Soalaie. Ils nous ont dit « on a le gout d’un projet de relève, c’est avec vous autres ». On cherchait un autre projet pour aller chercher une marge un peu plus élevée puis venir solidifier le projet de mise en marché collective, qu’on va absolument continuer à faire. »

L’ATAB, qui souhaite valoriser la filière fruitière de la région, mettra en vente 8 sortes de cidre aux goûts distincts obtenu par un assemblage de fruits.

« Quand les pommes arrivent ici sont pressées et ensuite c’est là qu’on détermine où vont aller les jus, comment les fermentations vont être conduites, avec quelles levures, levures sauvages ou non. Puis avec quels autres fruits. Par exemple, on a combiné des pommes et des poires parce qu’on a beaucoup de poires au verger», affirme Maxine Thibault-Leblanc, responsable du verger et des fermentations.

Entre 2016 et 2021, la consommation de cidre par habitant a presque doublé au Québec. Bien que l’engouement pour cette boisson soit en expansion, la coopérative n’a pas l’objectif d’augmenter sa production pour les années à venir.

C’est depuis 2016 que la coopérative achète des fruits des producteurs de nos régions afin de les transformer et de les vendre aux différentes microbrasseries.