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Un marché immobilier difficile au Témiscouata

Publié le 6 août 2018 à 15:43, modifié le 6 août 2018 à 16:54

Par: CIMTCHAU

Le marché immobilier de la région de Rivière-du-Loup était en effervescence au cours du dernier trimestre. Selon la chambre immobilière de Québec, les ventes résidentielles ont connu une forte hausse de 24%. En revanche,  la situation n’est pas la même pour l’ensemble du KRTB.

Le bilan du marché immobilier de l’agglomération de Rivière-du-Loup est positif depuis les dernières années. Les services et les attraits offerts expliquent pourquoi les gens de la région choisissent d’acheter des résidences dans les plus grandes villes, en dépit des plus petites municipalités.

«Le marché est constant, de s’en venir dans Rivière-du-Loup, ça fait plusieurs années qu’on connait ça, malgré que les marchés dans l’extérieur sont quand même bons, mais il y a plus de volume d’affaire dans Rivière-du-Loup, dans l’agglomération de Rivière-du-Loup» a expliqué Renaud Pelletier, agent immobilier chez  les immeubles GLMC.

La situation demeure bien différente ailleurs au KRTB, comme au Témiscouata où le marché immobilier doit s’adapter.

«On a affiché notre maison a peu près pendant 13 ou 14 mois et durant cette période on a eu trois visites et malheureusement aucune offre», selon Martin Rioux-Beaulieu, un résident de ville Dégelis.

Martin Rioux-Beaulieu fait partie de ceux qui doivent composer avec les difficultés du marché immobilier en région. Une maison unifamiliale similaire à la sienne se vend en moyenne en moins de 183 jours dans le secteur de Rivière-du-Loup. Au Témiscouata, le délai de vente dépasse les 200 jours. Différentes raisons telles que l’exode rural et la décroissance démographique expliquent ce phénomène.

«Pour notre région c’est un enjeu majeur car si on regarde démographiquement économiquement, la résidence c’est un élément important du patrimoine que les gens possèdent ici, donc si les gens ne sont pas capables de revendre leur maison, ça a quand même un impact majeur sur leur santé financière», croit Marin Rioux-Beaulieu.

Le Témiscouata se retrouve parmi les cinq MRC au Québec où les maisons unifamiliales sont le moins cher. De quoi encourager peut-être certaines familles à s’y établir.