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Un loyer désormais hors de prix pour une résidente de Bathurst

Publié le 2 mars 2022 à 17:16, modifié le 3 mars 2022 à 16:47

Par: CIMTCHAU

Ces jours-ci, les prix augmentent partout et le secteur de l’habitation n’y échappe surtout pas. Une citoyenne de Bathurst qui a vu le prix de son loyer monter de 55% dans la dernière année dénonce cette hausse démesurée et pense même déménager.

Depuis 10 ans, Marie Roy habite le même logement à Bathurst. L’arrivée de nouveaux propriétaires de l’Ontario, qui ont doublé le coût de son loyer en août dernier, a chamboulé son quotidien.

« Ç’a été un choc, aller de 580$ à 1150$, toujours avec la même pension qu’on a toujours, et on n’a pas d’aide. Ç’a été un choc », assure Marie Roy.

Après avoir contesté cette augmentation devant le Tribunal sur la location d’habitation, le coût du loyer est passé à 900$ par mois. C’est encore trop dispendieux selon madame Roy, qui empoche mensuellement 1700$ de pension. La dame de 77 ans se cherche maintenant une nouvelle demeure.

« Tu as d’autres choses à payer, tu as ton câble, les assurances d’auto, les assurances vie. Ton épicerie, ton gaz. Il ne te reste pas grand-chose. […] On a signé pour un an, puis ça finit le premier mars l’année prochaine, donc ça ne veut pas dire qu’ils vont les laisser à 900$. Ils ont le droit de l’augmenter », explique la Néo-Brunswickoise.

Aucune limite n’existe pour le prix des logements au Nouveau-Brunswick. Cela est un problème selon la Coalition pour les droits des locataires NB.

« On a besoin au minimal d’une limite pour avoir un contrôle pour que ça ne soit pas possible d’augmenter sans cesse », réclame la Défenseure des locataires à la Coalition pour les droits des locataires NB, Jael Duarte.

Cette dernière n’est pas satisfaite de la loi actuelle et du fonctionnement du Tribunal sur la location d’habitation.

« Ce n’est pas vraiment une limite. C’est que le tribunal voit s’il y a des pourcentages dans la région et la région n’est pas définie dans la loi. On n’a pas de définition de comment on fait ce pourcentage », mentionne madame Duarte.

 

Le député de Bathurst-Ouest-Beresford est bien au fait de la situation. Il demande des actions de la part du gouvernement.

« On a des appels pour du logement toutes les semaines, je vous dirais que c’est le dossier numéro un pour les résidents. […] Ce qui est difficile à comprendre, c’est que la province ne veut pas arrêter cette activité “prédatoire” de compagnies de l’Ontario qui achètent tous les logements »

Dans les prochains mois, Madame Roy poursuivra ses recherches pour trouver un logement plus abordable.