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Un entrepreneur de Charlevoix menacé et ses roues déboulonnées

Publié le 27 avril 2023 à 17:13, modifié le 27 avril 2023 à 18:59

Par: Jérôme Gagnon

Un entrepreneur de Charlevoix vit une situation déplorable. Il est la cible de vandalisme et a reçu des menaces, vraisemblablement d’un compétiteur. Il a eu toute une frousse mardi dernier, lorsque son camion a perdu l’une de ses roues.

La journée de mardi n’a pas été de tout repos pour Frédéric Gagné. Le directeur d’une entreprise de déneigement et d’excavation transportait sa remorque à l’aide de son camion, lorsqu’il observe une situation anormale en route.

« Je voyais que la remorque, que je transportais, elle valsait », raconte-t-il.

L’homme s’arrête sur le boulevard de Comporté à La Malbaie et constate qu’il a perdu l’une de ses roues arrière.

« On s’est organisé avec des amis et on a réinstallé ça en soirée. Pendant l’ouvrage, on s’est rendu compte que les boulons de chaque roues avaient été dévissé sur mon camion », explique M. Gagné.

Ne se doutant de rien jusque-là, l’homme d’affaires reçoit par la suite un texto anonyme à son retour chez lui.

« J’ouvre mon cellulaire et je lis mot pour mot. C’est ça qui arrive quand tu joues dans mes plates-bandes, éloigne toi de ma clientèle, j’ai du flair et je sais chasser », énonce le Malbéen montrant le message sur ton téléphone.

Lorsqu’il tente d’appeler ce même numéro, il est toutefois inaccessible. Ce n’est pas la première fois que la compagnie est victime de tels bris. Il y a déjà quelques mois, leur tracteur avait été également endommagé. Les vitres avant et arrière de l’engin avaient été complètement fracassées pour une valeur de 3000$.

« On se demande s’il y a un lien avec cet événement », souligne Frédéric Gagné.

Fortement ébranlé, l’entrepreneur n’a pas beaucoup dormi dans la nuit de mardi à mercredi. Il se demande maintenant quel sera le prochain geste d’intimidation auquel il sera confronté.

« La nuit a été longue. Le lendemain matin, je me suis convaincu d’aller porter plainte à la Sûreté du Québec », poursuit le citoyen.

Or, ce dernier a été déçu de la réponse obtenue.

« Le policier a pris ma plainte en me disant qu’il n’y avait pas de menace potentielle dans le texto. Ensuite, il a dit de ne pas m’attendre à avoir un retour de leur part à moins qu’il ait d’autres développements », déplore l’homme.

L’entrepreneur assure n’avoir rien à se reproché et dit avoir une bonne entente avec les autres membres de la région. Ce dernier a une seule demande : pouvoir effectuer son travail en paix.

« Je sais chasser, ça veut dire quoi, ça va où ? », lance d’un ton inquiet Frédéric Gagné.