Les joueurs, qu’ils soient débutants ou expérimentés, s’illustrent dans une ambiance à la fois amicale et compétitive. « Avec la pandémie, nous avons eu un petit recul au niveau des inscriptions. Présentement, on a une bonne population junior qui commence à venir. De plus en plus, la ligue commence à grossir », explique Pierre Girard, président de l’Association Ultimate Frisbee Edmundston. Une dynamique positive qui s’intensifie chaque semaine, même en hiver, attirant une communauté grandissante de passionnés.

En dehors des matchs du mercredi, les adeptes peuvent participer à des tournois. Ces compétitions permettent aux joueurs d’Edmundston de se mesurer à d’autres formations venues d’ailleurs. Shanelle Martin souligne les progrès réalisés par le Nouveau-Brunswick : « On n’est pas loin, on s’en vient. C’est sûr que le Québec est toujours numéro un, et la Colombie-Britannique aussi est très forte. Ici, ça s’en vient de plus en plus populaire. C’est ça qui est plaisant, on a une grosse et belle relève. »

Pierre Girard ajoute : « On est capable de bien se débrouiller contre les équipes de l’Atlantique. Quand on tombe contre les équipes du Québec, c’est un autre niveau. Ils ont développé ce sport depuis des années. »

Un avenir prometteur pour l’Ultimate Frisbee

Les passionnées d’Edmundston sont optimistes quant à l’avenir de ce sport. Vincent Thériault, l’un des joueurs, exprime l’espoir de voir cette discipline se faire connaître davantage : « C’est un sport encore dans l’ombre, moins connu, mais ce serait plaisant qu’il devienne plus populaire. Il mérite vraiment d’être découvert, et je crois que ça ne va que continuer à monter. »

Pierre Girard partage cette vision : « Nous espérons que la ligue prendra de l’ampleur et que le sport se fasse davantage découvrir. C’est un sport mixte, et on espère qu’il continue à se développer. Peut-être qu’un jour, l’Ultimate Frisbee fera son entrée aux Olympiques, ce serait un grand pas pour la reconnaissance du sport. »