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Un concessionnaire automobile permet l’arrestation d’un présumé voleur de véhicule

Publié le 1 octobre 2024 à 16:40, modifié le 1 octobre 2024 à 16:46

Par: Catherine Pellerin

Un concessionnaire automobile de Témiscouata-sur-le-Lac a permis d’arrêter en flagrant délit un présumé voleur de véhicule. L’arrestation s’est produite vendredi dernier.

C’est à bord d’un taxi que l’homme de la région de Montréal est arrivé chez le concessionnaire. Il est reparti, une dizaine de minutes plus tard dans un véhicule de police, les menottes aux poignets.

« C’est stressant quand même de vivre ça, mais ça l’a un petit côté le fun. C’est sûr que les policiers sont plus habitués à ce genre de choses-là », lance Alex Bossé. Grâce à la vigilance du copropriétaire et directeur des ventes de Témis Chevrolet, les policiers ont pu mettre la main au collet du suspect.

L’arrestation a d’ailleurs été captée par les caméras de surveillance. 72 heures plus tôt, ce faux client avait appelé les employés, pour conclure la vente à distance.

« Ce n’est pas la première fois qu’on voit ça. On fait la demande de crédit et une fois qu’on a une approbation, ces gens-là nous disent que ça presse. Ils ont besoin du véhicule pour hier », témoigne Vincent Beauchesne, le président du Groupe Véloce qui regroupe plusieurs concessionnaires dans la région.

« Je vous dirai que les fraudeurs sont très habiles pour fabriquer des faux documents », constate-t-il.

Le véhicule que l’individu voulait acheter était un GMC Yukon AT4, qui vaut un peu plus de 100 000 $.

« Suite aux doutes que j’avais, on a fait affaire avec une institution bancaire qui offre un service au niveau de la fraude pour vérifier l’identité des gens », raconte Alex Bossé.

Il s’agissait bel et bien d’une fausse identité, qui avait déjà été utilisée dans d’autres concessionnaires. Alex Bossé a pris part à une mise en scène pour coincer le suspect. Des agents de la Sûreté du Québec étaient présents, dans une pièce à proximité de son bureau, lorsque l’homme est venu conclure la transaction et récupérer le VUS.

« À la suite de la signature des documents, il fallait que je donne un signe pour que les policiers viennent appréhender le suspect », poursuit Alex Bossé.

« C’est assez spécial tout ça! Il faut être acteur là-dedans, parce qu’on a un acteur en avant de nous qui signe quelque chose. Et il faut être acteur lorsqu’on est la personne qui fait signer les documents », ajoute Vincent Beauchesne, qui félicite d’ailleurs son équipe.

Impossible pour la Sûreté du Québec de confirmer si l’homme, âgé d’une cinquantaine d’années, faisait partie d’un réseau. Il a été libéré pour la suite des procédures et pourrait faire face à des accusations.

Alex Bossé et ses collègues le constatent : les voleurs sont de plus en plus rusés. « Ça a permis de coincer un maillon de la chaîne », s’encourage-t-il.