Les projets de la serre et d’une cuisine communautaire ont été sacrifiés par la Ville de Caraquet. Les élus ont décidé de mettre l’accent sur trois composantes du Centre régional des générations, soit l’aréna, la piste de marche et les installations du club plein air.

« D’une part dans le cas de la serre, qu’on pouvait facilement déménager ailleurs, on a bâti un partenariat avec l’école Marguerite-Bourgeoys pour avoir le même service. Dans le cas de la cuisine communautaire, on devra trouver une alternative dans les différentes cuisines publiques de la communauté » explique le nouveau maire de Caraquet, Bernard Thériault.

La ville a aussi pris la décision de retarder les appels d’offres pour permettre de finaliser certains aspects du projet qui est toujours évalué à 15 millions de dollars pour l’instant. Ce montant devrait toutefois augmenter selon le maire.

« Nos experts nous disent que le meilleur temps pour entrer en appel d’offres serait en janvier 2022. D’ici à ce temps, on va essayer de revisiter les contributions financières » ajoute le maire de Caraquet.

« Ça nous permet d’optimiser le projet. Ça nous permet de faire des choix bien pensés et bien réfléchis » précise le président de la compagnie Corbo, Philippe Cormier.

La nouvelle confection du projet qui a été réalisé par la compagnie Corbo, va permettre de conserver les installations actuelles du club plein air.

« Il venait justement chercher une partie du club plein air existant, tandis que maintenant, on a changé le concept, on l’a poussé vers l’Est ce qui nous permet de garder le bâtiment actuel » mentionne le président de l’entreprise.

Le nouveau maire de Caraquet s’attend à présenter un portrait global du centre d’ici l’automne.

« D’ici septembre, on aura un plan précis à trois dimensions du bâtiment. »

La première pelleter de terre est prévue au le printemps et l’ouverture potentielle du Centre régional des générations est prévue pour 2023.