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Un centre d’interprétation du homard aux Îles-de-la-Madeleine

Publié le 26 juin 2025 à 17:11, modifié le 26 juin 2025 à 17:31

Par: Leo Hudon

Le Rassemblement des pêcheurs et pêcheuses des côtes des Îles (RPPCÎ) a ouvert au public un centre d’interprétation du homard. L’inauguration a eu lieu mardi dernier sur l’île du Havre aux Maisons.

Informer les Madelinots et les visiteurs sur le homard, c’est la nouvelle mission que s’est donné l’équipe de l’écloserie de homard du Rassemblement des pêcheurs. Leur nouveau centre d’interprétation du homard informe sur le volet, biologique, scientifique et de la pêche.

« L’année dernière il y a eu une visite aux membres du Rassemblement des pêcheurs[…] pis il y a eu une bonne réception, les gens ont vraiment apprécié. Ensuite, on s’est dit que peut-être que pour la 2e année du projet d’écloserie, on pourrait y joindre un centre d’interprétation, qui nous amène en coulisses de l’écloserie », explique le coordonnateur des projets scientifiques du RPPCÎ, Jean-François Laplante

Le projet a été entièrement financé par les membres. Une trentaine de personnes par jour ont pu profiter des visites guidées depuis l’ouverture. « C’est toute une question de publicité de bouche à oreille, mais les gens sont assez réceptifs. Étant donné que c’est des visites guidées de cinq à dix personnes, on ne peut pas se permettre d’accepter des autobus, entiers même si on a eu des demandes », ajoute M. Laplante.

Le centre d’interprétation du homard est encore au stade de projet pilote, mais il pourrait très bientôt financer les recherches du Rassemblement des pêcheurs et des pêcheuses des côtes des Îles, ainsi que l’écloserie. C’est ce qu’a expliqué le coordonnateur. « On a un projet de maîtrise sur l’amélioration de la diète, parce qu’on alimente nos larves avec des artémies. »

À l’écloserie, on accélère le processus de maturation des larves, ce qui permet d’avoir une plus grande quantité de homard sur l’archipel. « C’est là qu’on va placer les larves et qu’on va les faire se développer. Au total sur la saison on va faire cinq cycles d’élevage et à chaque fois on met 30 000 larves par bassin, pour un total de 120 000 larves par cycle d’élevage » , précise la guide, Chiara Imbrioscia, en pointant les bassins d’élevage.

On supervise tous les stades de vie du homard, qui ont tous leurs spécificités.« Moi j’ai prélevé quelques larves dans un bassin, et ça permet de les observer au microscope et nous d’ailleurs c’est comme ça qu’on voit déterminer le pourcentage de chaque stade dans les bassins. […] Là, on a un petit stade trois », observe la jeune stagiaire.

Plusieurs autres projets de recherche sont aussi dans les cartons pour le RPPCÎ.