Un bilan qui va au-delà des attentes pour l’Agence Emploi Retraite
Publié le 4 mai 2022 à 16:35, modifié le 4 mai 2022 à 16:35
Par: CIMTCHAU
Pour combler un manque criant de main d’œuvre au Nord-Ouest du Nouveau-Brunswick, l’Agence Emploi Retraite a été créée l’an dernier.
La Chambre de commerce d’Edmundston en partenariat avec Travail NB propose du jumelage entre des employeurs et des retraités. Un an plus tard, l’heure est au bilan.
Il y a un an Anne Bossé se lançait dans une nouvelle aventure. Après 7 ans de retraite, cette femme qui a travaillé en vente toute sa vie a décidé de retourner sur le marché du travail et fait maintenant de l’enseignement au CITA. « Moi le jumelage s’est fait assez rapidement, en parlant avec Marco Ruest justement, il m’a donné des options j’ai dit ah ça c’est un domaine le CITA que je ne connais pas, c’est complètement nouveau et ça me sortirais de ma zone de confort et j’ai dit je veux aller voir. » , mentionne Mme Bossé, maintenant enseignante au Centre d’Innovation en Techniques d’Apprentissage..
Ses employeurs sont plus que satisfaits de la création de ce programme. « C’est parfait parce que c’est des postes à temps partiel et les gens à la retraite souvent c’est ça qu’ils cherchent des emplois aussi à temps partiel. J’ai trouvé Anne qui est vraiment fantastique. » , explique Josée Campeau, directrice du CITA.
Après un an, les résultats vont au-delà des espérances. « On a eu un objectif de 25 sur l’année, pour une année complète, et on en a établi jusqu’à 60 donc je pense que c’est une histoire à succès. » , indique Cathy Pelletier, directrice générale de la Chambre de commerce d’Edmundston.
« Avec les inscriptions qu’on a eues, on a dépassé, surpassé les objectifs de l’agence pour la première année. » , ajoute Marco Ruest, agent de jumelage de l’Agence Emploi Retraite.
Le programme aide les retraités et semi- retraités de 50 ans ou plus afin de ne pas être pénalisés sur le plan financier. « Ils ont la possibilité de rencontrer un fiscaliste un à un individuellement pour faire en sorte que les besoins ou le questionnement sont répondus pour les retraités et qu’ils peuvent retourner sur le marché du travail en toute sécurité. » , explique Mme Pelletier.
C’est avant tout une question de se sentir valorisé. « C’est pour la rencontre avec les gens et faire du social un peu. Puis en étant dans un domaine complètement nouveau je me sens comme épanouie parce que je m’épanouis en apprenant. » , explique Anne Bossé.
« Ce n’est pas nécessairement que pour le salaire, les gens veulent sortir de chez eux, se sentir utiles et redonner à la société. » , mentionne M. Ruest
Le programme a connu un succès tel que la province a décidé de l’étendre à la grandeur de son territoire.