Avant la fermeture, il y avait plus de 5000 habitants. Aujourd’hui, ils ne sont qu’à peine 600. La compagnie minière Osisko pourrait rouvrir autour de 2030.

« L’acceptabilité sociale, ici dans la municipalité, elle est très forte. Nous avons connu c’est quoi une ville avec une minière, avec une entreprise importante. Je pense qu’on va bien aller », affirme la mairesse de Murdochville, Délisca Ritchie-Roussy.

Certains résidents sont mitigés.  Si l’entreprise respecte le projet tel que présenté actuellement, il n’y aurait pas de fonderie à Murdochville.

« Moi, ça ne me dérange pas. Sauf que je ne veux pas qui pollue encore la planète. Je ne veux pas qu’il cuit ici, je veux qu’il aille ailleurs. Je suis d’accord, ça va donner de l’emploi », explique Sylvie Fontaine.

Laissée à elle-même depuis des années, la ville de Murdochville se doit d’effectuer des travaux majeurs pour accueillir la mine et les employés. Des travaux qui nécessiteront des investissements de la part d’Osisko.

« Il va y avoir de la construction parce que vous savez que présentement à la grandeur du Québec, la problématique c’est le logement. Tout le monde veut avoir du logement. Ça va bien aller parce que nous allons avoir une minière qui nous a dit qu’elle allait nous aider au point de vue des infrastructures », relate Mme. Ritchie-Roussy.

La mairesse de l’endroit voit le projet d’un bon œil. Délisca Ritchie-Roussy affirme que ses citoyens mérite une bonne nouvelle.

« Je vois ça comme quelque chose de très bien, peut-être que je m’épate, mais il reste que je considère que nous avons tellement eu de la misère. Nous avons été résilients, vraiment nous avons eu de la résilience », mentionne la mairesse.

Cette réouverture permettrait de créer des centaines d’emplois qui pourraient aider Murdochville à retrouver ce qu’elle était, il y a plus de trente ans.