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Un accidenté de la route lance un cri du coeur

Publié le 22 mai 2020 à 16:55, modifié le 23 mai 2020 à 11:24

Par: Patrick Giguère

Un résident de Caplan condamné à vivre en chaise roulante pour le restant de ses jours en raison d’un accident de voiture en 2002 traverse une période difficile. Marc-André Duguay verra son véhicule adapté être saisi dans les prochains jours pour défaut de paiements. Une campagne de socio financement a été créée pour lui venir en aide.

«Pour moi, je suis honnête, je suis quand même ému parce que ça me fait mal au cœur de demander ça. Ce n’est pas facile pour moi pas pantoute. Ma vie a changé beaucoup.»Marc-André Duguay n’arrive pas à croire qu’il devra bientôt faire le deuil de cette camionnette. La banque saisira son véhicule sous peu, pour défaut de paiement. C’est sa séparation avec sa copine des 12 dernières années, il y a deux ans, qui le rattrapent.«Je n’avais plus les sous pour le payer. On payait toutes les affaires à deux. Mais là, avec juste un salaire j’ai mon logement à payer, les assurances du pick-up, le paiement, l’essence. Avec le salaire minimum je n’y arrive plus. J’ai été jusqu’au bout. J’ai fait mon possible pour le garder», résume l’homme.

La Société de l’assurance automobile du Québec lui verse 1400$ par mois à titre d’indemnisation salariale.

L’homme est présentement hébergé au Centre l’Accalmie pour obtenir de l’aide afin de traverser cette épreuve. « J’ai été deux semaines à l’hôpital pour justement de l’anxiété. La peine de tout ça perdre mon véhicule pour moi c’est gros. C’est touchant. Ça me fait mal.»

Lorsqu’il a été mis au parfum que son ami d’enfance serait privé de moyen de transport, Bruno Chouinard a décidé de créer une campagne de socio financement pour lui venir en aide. L’objectif fixé à 20 000$ servira à l’achat d’une mini-fourgonnette. « Marc-André pu de véhicule, autrement dit c’est comme si on lui couperait les deux jambes au complet. C’est comme si on lui scierait les deux jambes et qu’il serait plus fonctionnel. La personne a besoin de ça pour se déplacer et de continuer à vivre un peu. Espérons que ça va marcher et que les gens vont être généreux.»

Un concessionnaire automobile de la région a été touché par l’histoire de Marc-André.« Ça nous a fait plaisir de répondre à l’appel parce que les gens dans le besoin surtout ces temps-ci dans cette période critique ça nous interpelle beaucoup. On va la vendre moins cher qu’elle nous coûte donc loin de nous de faire de l’argent avec au contraire on veut vraiment l’aider. Donc, avec le rabais du manufacturier, plus notre rabais à nous on parle de vraiment beaucoup d’argent», explique Pierre Poirier, le propriétaire de E.P Poirier de Paspébiac.

«Ce n’est pas plaisant de demander des sous aux gens pour m’aider, mais dans mon cas, je n’ai comme pas le choix si je veux avoir mon autonomie», termine Marc-André en remerciant les généreux donateurs.