Ces bolides monoplaces sont en fait des prouesses d’ingénierie. C’est grâce au design hors pair de l’équipe Alérions de l’Université Laval qu’ils ont pu remporter la première place à cette compétition organisée par la Société des ingénieurs automobiles.

« On passe beaucoup de temps sur le projet. Parfois même plus que dans nos cours alors ça l’apporte vraiment un sentiment d’accomplissement de satisfaction qui ne s’estompe pas. » explique Charles Lagacé Leblanc, membre de l’équipe Alérion de l’Université Laval.

Un aérodynamisme optimal jumelé avec une efficacité du moteur supérieur. C’est ce qui mène une équipe à la victoire.

« Que toutes les pertes soient réduites au minimum, puis toutes les sources d’énergie soit le plus possible optimiser alors notre moteur l’essence qu’on lui donne qu’on utilise le plus possible l’essence qui est apportée. » précise Christophe Landry.

Après viennent les inspections techniques. Si les normes ne sont pas respectées, l’équipe devra revoir la conception de son véhicule.

« On a passé les inspections techniques les premiers jours, puis, il y a fallu refaire entièrement notre câblage électrique, ce qui représente deux trois semaines de travail habituellement. » raconte Charles

Et chaque pièce doit être conceptualisée avec soin pour mener à la victoire.

« Concevoir une pièce c’est une chose, mais la faire en vraie vie pis l’utiliser c’est vraiment autre chose tu te rends compte que tu te plantes pis là tu comprends comment tu t’es planté c’est comme ça que t’apprends-la. On avait des pièces qui ne résistaient pas qui étaient trop faibles donc on les a faits en titane comme ça ici. Puis, tu sais, ça ne paraît peut-être pas, mais juste ce petit morceau-là ici ça vaut pratiquement plus de 1200 dollars. » Explique Charles en tenant une petite pi;ce dans ces mains.

Prochaine étape, nos Louperivois travaillent avec leur équipe sur un moteur électrique. Puis, en juin 2023, ils aimeraient accueillir leur propre compétition de Supermileage à Québec.