Cette année, trois créatrices ont retenu l’attention des membres du jury de cette 5e édition. D’abord, l’artiste Julie Lacroix, de Cap-Chat, s’est démarquée par sa pratique en arts textiles. En plus de tisser des liens avec la communauté par le biais de son approche écoresponsable, elle a aussi réalisé, dans les derniers mois, l’exposition Fragments du paysage. De son côté, la chanteuse, musicienne et compositrice de Gaspé Luan Larobina a séduit le comité de sélection grâce à son bagage professionnel qui comprend une participation au Camp en chanson de Petite Vallée ainsi qu’au prestigieux concours Ma première place des arts. Enfin, Lucille Parry-Canet de Pabos Mills, étudiante en cinéma à l’Université Concordia, se retrouve dans la course en raison des nombreuses distinctions qu’elle a reçues en lien avec le 7e art. Des parcours inspirants qui cadrent parfaitement avec la mission de ce concours.

« L’objectif de cette initiative c’était vraiment de favoriser le développement des arts et de la culture en Gaspésie, encourager la relève et donner du rayonnement, surtout, aux artistes émergents » explique, d’entrée de jeu, la directrice générale de Culture Gaspésie, Céline Breton. Non seulement, les candidates sélectionnées bénéficient d’une vitrine d’exception grâce à la promotion réalisée en marge de ce concours, mais elles courent également la chance de remporter un généreux prix comprenant une somme monétaire ainsi qu’une importante visibilité sur différentes plateformes. Cependant, elles devront patienter jusqu’au 19 juin avant de savoir qui d’entre-elles remportera les honneurs.

« On espère que ça va leur donner un coup de pouce puis c’est l’encouragement aussi; c’est la reconnaissance des pairs. Donc, on vient leur dire » « Félicitations, continuez, vous faites du beau travail ». La gagnante va recevoir un prix d’une valeur de 10 000$ dont une bourse de 2 500$ en argent, elle va avoir un portrait-vidéo, une capsule-vidéo de La fabrique culturelle qui va être réalisée pour dresser le portrait de l’artiste. Elle va également une belle visibilité sur le site Internet de culture Gaspésie et également un portrait sera publié dans le journal Graffiti » précise, pour conclure, la dg de l’organisme culturel.