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Trois chefs d’accusation contre un infirmer qui vole puis s’injecte des narcotiques au travail

Publié le 19 mai 2021 à 10:21, modifié le 19 mai 2021 à 10:21

Par: Communique de presse

L’infirmier Sébastien Dumont plaide coupable à trois chefs d’accusation, le 4 mai dernier. Il a exercé ses fonctions professionnelles les facultés affaiblies au Centre d’hébergement du Témiscouata.

L’homme avoue avoir volé puis s’être injecté des narcotiques au travail.

Selon l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec, Sébastien Dumont :

  • s’est approprié des narcotiques à plusieurs reprises, tentant de dissimuler ces appropriations par divers subterfuges;
  • a exercé à plusieurs reprises sa profession alors qu’il était dans un état susceptible de compromettre la qualité des soins et services en étant sous l’influence de préparations narcotiques ou anesthésiques ou toute autre substance pouvant produire l’ivresse, l’affaiblissement ou la perturbation des facultés ou l’inconscience;
  • a eu recours à plusieurs reprises à un procédé déloyal à l’égard de collègues.

L’infirmier aurait également falsifié la signature de ses collègues de travail, afin de s’approprier davantage de narcotiques.

Selon le Soleil, l’ancien infirmier a volé du Dilaudid et de la morphine injectable, et ce, à multiples occasions.

En 2018, Sébastien Dumont, homme de 35 ans, s’est fait accusé de ces gestes. Il s’est fait renvoyer du Centre d’hébergement de Rivière-Bleue, au Bas-Saint-Laurent.

Par la suite, en août 2018, il est hospitalisé en psychiatrie pour une durée de trois semaines. L’infirmier s’est ensuite trouvé un emploi comme thanatologue à Trois-Rivières. Puis, l’an dernier, Sébastien Dumont fait des cures de désintoxications à Saint-Guillaume. L’homme serait désormais sobre depuis plus d’un an, soit depuis le 15 mai 2020.

Aujourd’hui, l’infirmier travaille à Pohénégamook comme bénéficiaire de nuit à La Maison Jules-Édouard. L’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec avoue être inquiet que l’infirmier retrouve ses anciennes habitudes, étant donné la présence de narcotiques à la résidence.