Le NM Trans-Saint-Laurent a quitté le port de Québec en fin de journée mercredi. Il était amarré à Cacouna ce jeudi. Vers 16 h, aucune précision n’avait encore été donnée quant à la nature ou à la gravité du bris. Ce contretemps complique évidemment la tâche des visiteurs qui comptaient profiter de la longue fin de semaine de Pâques.

« Lorsqu’il y a des grèves ou encore des bris, c’est sûr qu’une fois sur place, le séjour des visiteurs peut en être affecté. Nous avons donc communiqué avec la Société des traversiers du Québec pour leur faire part de notre volonté d’obtenir plus de prévisibilité », explique le directeur général de Tourisme Charlevoix, Mitchell Dion.

Tourisme Charlevoix a transmis ce message au cours de l’hiver. Selon l’organisation, il est difficile de quantifier l’impact négatif en chiffres.

« L’effet le plus dévastateur, selon moi, c’est l’impact sur la réputation de ces endroits. Les gens entendent parler de ces problèmes et se disent : C’est compliqué d’aller là-bas, alors ils revoient peut-être un peu leurs plans de voyage », croit le directeur général.

L’organisme suit d’ailleurs de près la situation à L’Isle-aux-Coudres. Un vote devait s’y tenir cet après-midi concernant un mandat de grève générale illimitée.

« Le début de la saison touristique estivale, c’est pratiquement demain pour nous. C’est donc une ombre au tableau que nous observons, et nous espérons que la situation se réglera rapidement », ajoute-t-il.

Ce dernier rappelle l’impact majeur qu’avait eu le conflit de travail en juillet 2024 sur le tourisme à l’île. L’Isle-aux-Coudres a d’ailleurs plaidé, ces dernières semaines, pour obtenir un statut particulier.