Traverse : Rivière-du-Loup frappe à la porte d’Ottawa et se dit prête à financer une étude indépendante
Publié le 6 mai 2025 à 12:26, modifié le 6 mai 2025 à 12:41
Par: Ariane Boyer
Rivière-du-Loup ne lâche pas le morceau dans le dossier du déménagement de la traverse vers Cacouna. La Ville se dit prête à financer une contre-expertise, et une résolution a été adoptée lundi soir pour interpeller Ottawa.
Le maire Mario Bastille a profité d’un appel avec Bernard Généreux, avant-hier, pour relancer le gouvernement fédéral.
« Dans le fond, ce qu’on attend depuis le jour 1, c’est de savoir si le gouvernement du Québec va faire un BAPE. Si le gouvernement du Québec fait un BAPE, on ne viendra pas faire intervenir le gouvernement fédéral, on veut s’assurer que le fédéral va être un chien de garde face au gouvernement provincial dans une étude environnementale. »
— Mario Bastille, maire de Rivière-du-Loup
Un exemple a d’ailleurs été soulevé en séance : en 2014, Ottawa avait demandé une étude environnementale pour le projet de port pétrolier à Gros-Cacouna, à cause des risques pour les bélugas. Une démarche qui avait mené à l’abandon du projet, rappelle le conseiller Carl Thériault :
« Le passé pourrait bien être garant de l’avenir. »
— Carl Thériault, conseiller municipal
La Ville confirme également qu’elle est prête à financer une étude indépendante. Des montants seront dévoilés prochainement.
« Un montant qui va être substantiel, mais qui va être raisonnable en même temps. Et nous, c’est sûr qu’on veut regarder avec la Chambre de commerce, avec les gens d’affaires, s’ils ont intérêt à s’impliquer financièrement dans ce dossier-là. »
— Mario Bastille, maire de Rivière-du-Loup
Le maire a aussi commenté la réaction de la députée Amélie Dionne, alors que la ministre responsable du Bas-Saint-Laurent a été questionnée sur l’enveloppe de 5 M$ pour le comité de valorisation de la Pointe.
« Il y aurait eu une belle occasion, à ce moment-là, de corriger le tir. Effectivement, dans vos questions que vous avez posées, et j’ai vu le reportage vendredi soir… c’est ça, le non-verbal parle beaucoup. »
— Mario Bastille, maire de Rivière-du-Loup