La STQ en a fait l’annonce via un communiqué vendredi après-midi.  Selon les conclusions préliminaires du dossier d’opportunité, il n’y a aucune façon de réaliser dans les temps prévus les travaux des nouveaux quais sans mettre à risque les opérations quotidiennes de la traverse dans les prochaines années.

L’autre argument émis par la société est celui du potentiel coût du projet. Selon ses estimations préliminaires, la reconstruction des terminaux aurait coûté plus d’un milliard. Consolider et adapter les quais actuels afin qu’ils soient pleinement opérationnels d’ici leur reconstruction sera ainsi la priorité de la STQ, peut-on également lire.

Les travaux sur le dossier d’opportunité seront repris uniquement en 2026. Il souhaite se donner du temps pour bien délimiter les requis de la prochaine étude.

« Afin qu’il soit optimisé et revu en fonction des priorités opérationnelles, tout en considérant les demandes du milieu et de s’assurer qu’il respecte la capacité de payer des Québécoises et des Québécois », indique le communiqué.

Le maire de l’Isle-aux-Coudres réagit

Le maire de L’Isle-aux-Coudres, Christyan Dufour, peine à comprendre la décision. Il soutient que sa population est déçue.  L’élu et son conseil demanderont des réponses plus étoffées de la part de la société dès lundi. M. Dufour s’explique mal également au moment de la diffusion de la décision. Il affirme que sa municipalité mise beaucoup sur la relocalisation des quais. Rappelons que L’Isle-aux-Coudres aimerait la construction d’un terminal dans le secteur de Cap-aux-Diables à Baie-Saint-Paul.

Les Éboulements souhaitaient, de son côté, conserver le quai à Saint-Joseph-de-la-Rive. La Ville de Baie-Saint-Paul avait émis des réserves concernant un potentiel déménagement sur son territoire. Les quais devait être initialement reconstruits d’ici 2026.