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Traverses de L’Isle-aux-Coudres et de Tadoussac : la grève est reportée d’une semaine

Publié le 7 août 2021 à 13:43, modifié le 9 août 2021 à 13:00

Par: Communique de presse

Traversier - L'Isle-aux-Coudres

La grève des officiers mécaniciens et de navigation des traverses de L’Isle-aux-Coudres et de Tadoussac, prévue initialement pour les 14 et 15 août prochains, est reportée au vendredi 20 et samedi 21 août.

Des pourparlers se tiennent entretemps entre la section locale 9599 des Métallos et la Société des traversiers du Québec quant au niveau de services essentiels devant être maintenus pendant cette période.

« Nous invitons le gouvernement et la Société des traversiers du Québec à profiter de ce sursis pour munir les négociateurs de mandats, afin qu’on puisse trouver une solution à cette impasse », fait valoir le président de la section locale 9599 des Métallos, Bruno Gagnon.

À moins d’avis contraire, le débrayage s’amorcera le vendredi 20 août à 6 h pour se poursuivre jusqu’au dimanche 21 août à 5 h 59.

Selon le syndicat, les négociations sont au point mort, puisque le Conseil du trésor n’a pas donné le mandat aux négociateurs patronaux pour amorcer les pourparlers sur les aspects monétaires du contrat.

« Rappelons que nos membres sont payés de 8 $ à 10 $ l’heure de moins que des officiers qui effectuent un travail semblable dans le secteur privé au Québec », fait valoir le représentant syndical des Métallos, Luc Laberge.

Les officiers mécaniciens et de navigation des 5 traverses n’ont pas eu de hausses salariales depuis avril 2018 et sont sans contrat de travail depuis avril 2020.

« Nos membres s’appauvrissent depuis 3 ans maintenant, alors que leur salaire ne suive pas l’inflation. Les taux horaires sont maintenant de 8 $ à 10 $ inférieurs à ceux en vigueur pour des emplois comparables au privé », explique le représentant syndical des Métallos, Luc Laberge.

Toujours selon le syndicat, la STQ peine à embaucher de nouveaux officiers parce que les salaires ne sont pas compétitifs, ce qui se traduit par une surcharge de travail pour les officiers en fonction et un recours à de coûteuses agences de placement de personnel pour palier le problème.