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Transport scolaire : Charlevoix coupe sept services le midi

Publié le 6 mai 2025 à 13:20, modifié le 6 mai 2025 à 14:08

Par: Jean-Baptiste Leveque

Après d’autres centres de services scolaires, dont celui de Kamouraska-Rivière-du-Loup, c’est au tour de celui de Charlevoix de couper dans le transport du midi. Une quarantaine d’élèves n’auront plus accès au service à partir de la prochaine rentrée.

Le contexte de restrictions budgétaires pousse le Centre de services scolaire de Charlevoix à réduire son service de transport pour le dîner. Six circuits seront supprimés au mois d’août prochain, et un de plus en 2026. La mesure touche près de 25 familles de Saint-Urbain, Les Éboulements, Saint-Irénée, Saint-Aimé-des-Lacs, Saint-Fidèle et Saint-Siméon.

« On a ciblé nos transports qui étaient le plus déficitaires. En fait sur Charlevoix, on a un peu le défi de la dispersion de la clientèle. Question de nombre d’élèves dans les circuits, le kilométrage que le circuit avait à faire », explique Martine Vallée,, directrice générale du Centre de services scolaire de Charlevoix.

La décision a été prise en s’assurant que les enfants concernés aient accès à une place en service de garde le midi. Et pour les 550 élèves qui continueront de bénéficier du transport, les tarifs seront revus à la hausse. Ils passeront de 340 à 370 $ par année pour un enfant et de 475 à 500 $ pour une fratrie. Chaque année, le Centre de services scolaire fait un déficit allant de 45 à 75 000$ en raison de ce service. Malgré cela, l’organisme tient à maintenir son offre pour le midi.

« Il faut savoir qu’il y a des centres de service qui n’offrent plus du tout ce service-là. Pour nous autres ce n’est pas un choix. On veut continuer à l’offrir », affirme Mme Vallée.

Le Comité de parents du Centre de services scolaire de Charlevoix confirme avoir participé au processus de réflexion, mais précise qu’il pourrait vouloir se pencher sur certaines situations particulières. De son côté, la directrice générale n’exclut pas d’autres suppressions de circuits dans les années à venir.

« Pour tout service si on peut payer le prix puis on va l’organiser à un moment donné, il faut que ça demeure raisonnable pour nos familles aussi. Ça va être un dossier qu’il va falloir continuer à étudier année après année pour assurer l’équilibre financier », indique-t-elle.

Le transport n’est pas le seul poste ou le Centre de services scolaire a dû couper. Avant le mois de mars, l’organisme devait récupérer près de 600 000 $ pour réduire son déficit, avec pour but de ne pas réduire les services aux élèves.