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Transport interrégional: Un service important, mais qui ne serait pas viable

Publié le 15 mars 2021 à 16:57, modifié le 15 mars 2021 à 18:34

Par: Patrick Giguère

Dans l’éventualité où Orléans Express quitterait la Gaspésie, la relève assurée par la Régie intermunicipale de transport Gaspésie-Les-Îles (RÉGIM) ne serait pas rentable. À deux semaines de la fin de l’aide d’urgence déployée par Québec, Keolis Canada maintiendra-t-elle ses trajets en Gaspésie ? C’est la grande question.

Selon les prévisions de la RÉGIM, offrir le service de liaison entre la Gaspésie et Rimouski coûterait une petite fortune.

«Avec un service avec petite échelle avec des petits autobus, on est pratiquement dans un déficit d’au moins un demi-million de dollars», affirme la directrice générale, Marie-Andrée Pichette.

«La donnée qu’on n’a pas, c’est la question:combien d’argent on peut faire avec les colis. C’est la question qu’on a posée à Keolis et qu’on n’a jamais eu de réponse»,s’interroge le président, Daniel Côté.

Jeudi soir, lors d’un tour de table sur l’avenir du service d’autocar sur la plateforme ZOOM, acteurs du milieu, jeunes et moins jeunes ont pris la parole pour la survie du service et ont fait part de leurs préoccupations.

«Les personnes âgées espérant bien vieillir dans le pays qu’elles ont bâti, nous croyons que le transport doit faire partie de la stratégie gouvernementale pour assurer l’occupation et la vitalité du territoire.» -Danièle Falardeau, secrétaire et représentante à la Table régionale de concertation des aînés Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine.

«Moi je suis une retraitée sans voiture qui utilise les services d’autobus au moins deux fois par mois pour faire Carleton-Québec (…)En ce temps-ci,je suis très stressée (…)Je dois descendre la semaine prochaine, mais qu’est-ce que je vais faire pour remonter ? »,se demande une utilisatrice, Nicole Landry.

À deux semaines du 31 mars, qui signifie la fin du programme d’aide d’urgence pour le transport par autocar par Québec, la DG de la RÉGIM garde espoir.

«Nous ce que l’on comprend de la fin mars, c’est le renouvellement des programmes du ministère des Transports qui devrait être annoncés et dans ce renouvellement de programme, il devrait y en avoir de l’espace pour le transport interurbain pour aider à relancer l’industrie», croit Mme Pichette.

«Notre objectif est bien entendu de poursuivre nos services et de continuer à desservir la région. Il demeure tout de même que notre situation financière actuelle est précaire et que nous avons besoin de l’aide gouvernementale pour être en mesure de poursuivre nos services. Le canal de communication est toujours ouvert et nous avons bon espoir que le soutien demeure», indique par courriel, Keolis Canda.