Au début du mois de février, le projet d’autobus était officiellement lancé avec une image de marque et de nouveaux trajets. Tracadie faisait aussi son arrivée dans l’offre de service. Depuis cette expansion de l’offre, le nombre d’embarquements par mois est passé de près de 400 en janvier à 568 en février.

« Les gens commencent à s’approprier le service et comprendre qu’il existe. Et même faire le lien avec leurs activités justement. » – Cédric Landry, directeur du développement communautaire à la CSRPA

Bien que le service ait pris du galon, le nombre de passagers, surtout dans les heures plus calmes, n’est pas au rendez-vous. Cet après-midi, un autobus a traversé la municipalité de Tracadie au complet sans jamais accueillir de passager. Selon le chauffeur de cet autobus, ce n’est pas la demande qui manque.

« Il y a beaucoup de monde qui je pense ne sont pas au courant. Je vois beaucoup de monde marcher sur le bord de la route avec des sacs d’épicerie. Peut-être qu’ils n’ont pas d’auto. Ils peuvent utiliser nos services. C’est bon qu’ils le sachent. Vraiment, j’aurais le temps d’arrêter et leur dire embarquer, c’est ça qui est notre service. » – Lloyd Benoit, chauffeur d’autobus pour Flexi

Monsieur Landry pense que la publicité et le changement des habitudes des personnes y seront pour beaucoup pour souhaiter une augmentation du nombre de passagers.

« Le service existe à peine depuis deux ans. Ce n’est pas quelque chose qu’on est habitué de voir en région rurale comme ici justement. On doit fournir un effort constant. Ça peu importe si ça fait cinq ans, six ans ou dix ans que le service est en fonction, il va falloir continuer à promouvoir le service. Expliquer qu’il est disponible et qu’il se prête à ta vie en général, on va dire ça comme ça. » – Cédric Landry, directeur du développement communautaire à la CSRPA

Même si la popularité en après-midi n’est pas toujours là, le maire de Tracadie se dit très chanceux de compter sur ce service dans sa communauté depuis maintenant un peu plus d’un mois.

« C’était une lacune dans la municipalité qui représente quand même 500 kilomètres carrés de territoire. C’était une lacune de ne pas avoir de service de transport en commun. » – Denis Losier, maire de Tracadie

Cédric Landry précise que le service offert présentement n’est qu’une étape, et que le service final et complet devrait être offert d’ici la fin de l’année ou en début 2026.