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Transport collectif en Péninsule acadienne : c’est parti pour le projet-pilote

Publié le 24 novembre 2022 à 15:40, modifié le 24 novembre 2022 à 15:40

Par: Louis-Philippe Morin

Au cours des 34 prochaines semaines, des statistiques seront colligées afin de calculer l’intérêt de la population pour ce transport gratuit.

On en parle depuis longtemps, mais c’est désormais officiel : le transport collectif dans la Péninsule acadienne voit le jour. La Commission de services régionaux de la Péninsule acadienne a de grandes attentes pour son tout nouveau trajet d’autobus.

« On espère qu’au cours de la semaine et des prochaines semaines les gens l’utiliseront et l’ajouteront à leurs habitudes quotidiennes. », explique Cédric Landry, porte-parole de la CSRPA

Il s’agit d’une phase d’essai de 34 semaines afin de vérifier l’intérêt de la population pour ce type de service. Lors de la première journée, mercredi, on parle d’une dizaine d’utilisateurs qui en ont profité. Pour l’instant, un seul trajet est offert, soit une navette entre Shippagan et Caraquet. On voudrait élargir le service au bout de la période d’essai… mais, on ne veut pas mettre la charrue en avant du bus.

« Bien sûr on souhaite que le projet pilote soit utilisé au maximum. On reverra ces chiffres-là un peu plus tard, d’ici quelques semaines. Présentement on veut assurer un service fiable et de qualité pour l’instant. », poursuit monsieur Landry

Rappelons aussi que ce transport par d’autobus est complètement gratuit. Un argument de plus pour convaincre d’éventuels usagers de la région à utiliser les navettes pour se rendre au travail, à des rendez-vous ou aux études.

« Exactement si on y pense maintenant, le service est gratuit. Il sera offert gratuitement durant la durée du projet pilote. Si on fait l’analyse rapidement, on n’a pas besoin d’être un expert en finances pour comprendre qu’on va épargner un peu d’argent si on utilise le service cet hiver. », sourit le porte parole de la CSRPA

Jusqu’à maintenant, la réponse de la population est plutôt mince. Mais, on estime que la publicité et le bouche-à-oreille pourront contribuer à rentabiliser le service au cours des prochaines semaines.

« C’est parfait, parfait. Vu que le monde n’a pas toute des voitures et que le monde n’a pas de rendez-vous tous en même temps, c’est bien que, quand ils planifient leur semaine, ils peuvent avoir accès à tout ce qu’ils ont besoin. », se réjouit cette dame.

« Je n’ai pas trop suivi le dossier, mais je sais qu’il y avait un manque par rapport aux taxis et tout ça avant. Un service de plus comme ça y’a beaucoup de monde qui vont s’en servir. », complète cet homme.

En attendant qu’un réseau d’autobus complet sillonne la Péninsule acadienne, il reste à espérer de ce type d’initiative plaise à la population et qu’elle s’en approprie l’usage et les bienfaits.