Le Club nautique de Rivière-du-Loup compte tout d’abord discuter avec la Ville et avec ses membres, pour évaluer les possibilités. Tant que la décision de Québec n’était pas annoncée, tout était sur la glace.

« Maintenant que le traversier, c’est décidé, il s’en va, je m’attends à rencontrer la ville pour voir ce qu’on fait à la Pointe », affirme Grégoire Martin, le président Club Nautique de Rivière-du-Loup.

Depuis des années, les bateaux sont coincés dans la boue à marée basse. Dès 2028, il n’y aura plus de dragage à l’entrée du bassin pour le traversier. « On ne sait pas si le retrait du dragage va avoir un impact majeur sur la profondeur de la marina, qui est déjà très envasée », se questionne M. Martin.

Les 80 membres vont en discuter lors de l’assemblée générale annuelle, prévue à la fin de l’hiver. Pour l’instant, relocaliser la marina, que ce soit à Cacouna ou sur un autre site à Rivière-du-Loup, n’est pas une option.

Un potentiel à exploiter

Le retrait du Trans-Saint-Laurent laissera un espace vacant, qui pourrait être utilisé. Le Club nautique souhaite faire partie du comité pour mettre en place un projet dans le secteur, grâce à l’argent promis par le gouvernement. Un projet qui sera piloté par Tourisme Bas-Saint-Laurent.

« C’est notre rôle, piloter des projets touristiques. On sait qu’il y a beaucoup de grogne de la part des entreprises touristiques et on la partage, cette grogne-là », assure le PDG, Pierre Lévesque.

Même si la lutte se poursuit pour maintenir le traversier à Rivière-du-Loup, pas question d’attendre pour se mettre au travail pour redynamiser le secteur.

« On avait déjà AML qui faisait des croisières aux baleines à partir de Rivière-du-Loup. Ils ne sont plus là et on souhaite les voir revenir dans le paysage. On a également Duvetnor, qui exploite les îles. Que la traverse déménage ou pas, ils sont en situation précaire, avec la marina. Donc, il faut trouver une solution, il faut travailler dans ce sens-là », explique Pierre Lévesque.

Quant à la Société Duvetnor, qui utilise aussi le secteur du quai à Rivière-du-Loup, le président Jean Bédard a affirmé à CIMT-TVA qu’il compte consulter son conseil d’administration avant de prendre position dans le dossier. Il devrait s’adresser aux médias au retour des vacances des fêtes.