La régie intermunicipale de traitement des matières résiduelles de la Gaspésie vient de recevoir une attestation de niveau trois et deux étoiles. Le programme est offert à toutes les municipalités. Pour participer, l’équipe doit remplir un formulaire sur les différentes activités et services offerts.

« Il y a une compilation qui est faite. Et quand on a des résultats qui se sont améliorés ou une bonne performance, c’est souligné par ce regroupement-là », débute Nathalie Drapeau, Directrice générale de la régie intermunicipale de traitements résiduels de la Gaspésie.

Bien qu’on multiplie les efforts de sensibilisation en matière de gestion de matières résiduelle, le centre de recyclage ne compte pas s’asseoir sur ses lauriers.

« Oui il y a des améliorations sensibles année après année, mais on a encore beaucoup d’efforts à faire », ajoute Nathalie Drapeau.

L’enjeu principal pour la ville de Grande-Rivière est d’imaginer une solution pour contrer la hausse des coûts reliés à la gestion des matières résiduelles.

« On va travailler d’avantages pour essayer de contrôler la hausse des coûts, car l’an passé on parle d’une augmentation d’environ quarante pour cent », souligne Gino Cyr, maire de Grande-Rivière.

Une autre solution serait de conscientiser d’avantages les industries.

« On est proche d’un parc industriel, zoné industriel alors on pense éventuellement à faire du développement avec une empreinte environnementale », dit Gino Cyr.

La régie intermunicipale fera un suivi plus serré auprès des entreprises.

« On va suivre ça d’un peu plus près, on va émettre des billets de courtoisie, faire des rappels,  envoyer des lettres puis ultimement on pourrait émettre des billets d’infraction parce qu’au final il y a de l’argent rattaché à tout ça », explique Nathalie Drapeau.

En vue de la période des fêtes, des conseils et habitudes pour la sélection du papier d’emballage seraient envisageables.

« Tu sais le beau papier aluminisé, il est super beau, mais il n’est pas recyclable. Alors est-ce qu’on peut peut-être trouver des trucs pour les emballages, des emballages qui pourraient être réutilisables comme le papier brun », termine Nathalie Drapeau.