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Trains AZUR : une étape sera franchie pour Bombardier

Publié le 20 août 2018 à 16:39, modifié le 21 août 2018 à 12:22

Par: CIMTCHAU

Une étape de plus est sur le point d’être franchie pour Bombardier à La Pocatière. Le conseil municipal de Montréal devrait autoriser ce soir un règlement d’emprunt de 580 millions de dollars à la Société de transport de Montréal pour l’acquisition de nouveaux trains Azur.

L’avenir s’éclaircit chez Bombardier Transport à La Pocatière.  Le projet de 17 trains AZUR de la STM sera adopté au conseil de Ville de Montréal, un contrat de 153 wagons évalué à 497 millions de dollars.

«Moi, je vais me faire un devoir d’appeler la mairesse de Montréal pour la féliciter. Ça va rassurer bien des gens. Quand des gens perdent leur emploi pendant quelques mois et qu’ils savent qu’ils reviennent pour un certain nombre d’années, c’est bon pour tout le monde», a expliqué le maire de La Pocatière, Sylvain Hudon.

La construction de ces wagons permettra de conserver près de 200 emplois jusqu’en 2020, un baume pour l’entreprise du Kamouraska qui avait échappé le lucratif contrat du REM.« C’est une bonne nouvelle. C’est un pas dans la bonne direction. Ça assure le maintien de la chaine de montage sur place. Puis ça va permettre de rappeler des travailleurs», a déclaré le porte-parole de Bombardier Transport, Jacques Tétrault.

Des retraités rappelés au travail

L’incertitude cause aussi des problèmes de pénurie de personnel. Des soudeurs à la retraite sont rappelés au travail. «Commencer en bas de l‘échelle, je n’aurais pas été d’accord. Ils m’ont donné une prime», a affirmé Roger Beaulieu.

«Moi, j’ai demandé de travailler 2 jours par semaine. Mais ils m’ont rappelé au bout de trois semaines pour me dire que c’était accepté. J’ai formé du monde», a ajouté Roland Rivard.

Après plus de 35 ans de service chez Bombardier, ces deux soudeurs ont accepté de revenir à l’usine. «Il va falloir que dans les écoles de métier, ils commencent à former de nouveaux travailleurs, parce qu’il va en manquer. Ils vont prendre du monde de l’extérieur qui vont venir de d’autres pays», a fait remarquer Roger Beaulieu.

Avant le début de la construction des trains AZUR, il reste encore d’autres étapes à franchir, notamment la validation du contrat par le gouvernement fédéral en termes de concurrence et d’entente internationale.