Tous réunis pour la relance de Cloridorme
Publié le 16 mars 2018 à 15:52, modifié le 16 mars 2018 à 15:52
Par: CIMTCHAU
Commerçants et acteurs socioéconomiques, mais aussi politiques étaient réunis aujourd’hui au forum sur la relance et le développement de Cloridorme. C’est à la suite de la fermeture d’importantes entreprises dans les dernières semaines que la municipalité a décidé de prendre la situation en main.
Dévitalisation, fermetures d’entreprises et pertes d’emplois sont des mots fréquemment prononcés à Cloridorme ces derniers temps. La fermeture de Taxi Fortin et des entreprises WHB a donné un dur coup.
«Ce sont des pertes d’emploi, c’est toute l’économie du village qui s’en ressent. Quand il n’y a pas d’emploi, c’est plus dur de dépenser de l’argent. Ça devient inquiétant des bouts», affirme le propriétaire de la Boucherie Rouge.
C’est pourquoi la municipalité a réuni plusieurs acteurs afin de se pencher sur sa relance.
«On a des gens de coopératives qui sont ici pour nous enligner, pour savoir comment on peut garder les services de proximité», mentionne Denis Fortin, maire de Cloridorme.
Les enjeux sont nombreux: le maintien du service de santé, les emplois, mais aussi l’éducation. À l’école Notre-Dame, ils sont moins de 20 élèves.
«Pour attirer de nouvelles familles, il faut s’assurer d’avoir des services d’éducation. Est-ce que ça va être par le maintien du service en place ou une entente avec les municipalités voisines? Moi, je crois beaucoup à la formule de collaboration inter municipale», stipule le député de Gaspé, Gaétan Lelièvre.
«Il y a un proverbe africain qui est aussi un principe économique de base qui dit les petits ruisseaux alimentent les grands fleuves. Je le répète souvent. Mais si les petits villages ne vont pas bien, c’est certain que la ville centre ne va pas bien», ajoute le préfet de la MRC Côte-de-Gaspé et maire de Gaspé, Daniel Côté.
Le maire de Cloridorme est du même avis: les municipalités voisines doivent se serrer les coudes.
«Entre autres pour la traverse maritime pour ensuite développer le secteur de l’Estran à tous les niveaux», dit Denis Fortin.
Diverses solutions ont été discutées vendredi. Daniel Côté croit que la commercialisation du concombre de mer par la poissonnerie de Cloridorme est l’un des exemples dont la municipalité doit s’inspirer.
«Avec ce produit-là, on a réussi à créer de l’emploi ou à en prolonger. En même temps, c’est un produit qui se vend sur des marchés internationaux. Qui dit international, dit apport de capitaux étrangers dans notre économie», ajoute-t-il.
Le maire de Cloridorme est satisfait de cette journée de travail qui s’est soldée par l’apport d’une dizaine d’idées de projets pour relancer la municipalité.