Pelletier et ses coéquipières canadiennes ont compris qu’elles pouvaient rivaliser sans difficulté contre les meilleures joueuses de la planète.

«Justement ça m’a donné beaucoup de confiance cette tournée-là, j’en sors plus confiante c’est donc prometteur pour la suite afin d’être au meilleur au jour où ça va compter à la Coupe du monde.», a dit la demi de mêlée.

«C’est vraiment le dernier match qui a été le fait saillant, en plus j’ai joué les 80 minutes, on perdait 7-0 contre les Américaines et on a gagné 20-7. C’est une belle victoire qu’on est allé chercher et une belle résilience de notre équipe.», a-t-elle poursuivi.

La Louperivoise dispute sa deuxième saison dans une ligue professionnelle française, à Bordeaux. Elle est d’ailleurs plus à l’aise sur le terrain.

«Je suis allé me chercher une autre expérience avec l’équipe nationale, je suis confortable dans l’équipe et maintenant que je suis confortable, je peux aller chercher un objectif un peu plus élevé donc je vise plus haut avec notre équipe.», a mentionné Pelletier.

Contrairement à d’autres ligues sportives à travers le monde. Pelletier et son équipe poursuivent leur saison, presque normalement.

«Pour nous ça se passe comme sur des roulettes, on est très chanceuse de pouvoir continuer la saison, les entraînements ont recommencé cette semaine, mais bien sûr il y a des protocoles à suivre et des tests à faire.» , a-t-elle dit.

Elle tient aussi à remercier les gens d’ici. Pelletier ressent cet appui à 5000 km de chez elle.

«Ça fait toujours chaud au cœur d’avoir des messages de la communauté qui me supporte et qui me dit bon courage. Moi aussi, je dis bon courage à tout le monde, car ce n’est pas une période facile et je fais partie des chanceuses qui peuvent continuer son sport et continuer son métier.», a noté la Louperivoise, fière de où elle vient.

Que ce soit avec l’équipe nationale ou quelque part en France, Justine Pelletier n’oublie jamais d’où elle vient.