Tourisme : S’initier à la culture Micmac
Publié le 25 janvier 2018 à 12:34, modifié le 25 janvier 2018 à 12:41
Par: CIMTCHAU
La communauté Micmac de Gesgapegiag s’ouvre aux touristes en leur offrant de venir découvrir leur culture et leur façon de vivre. En fait, elle souhaite devenir un incontournable pour les visiteurs qui passeront en Gaspésie dès l’été prochain.
La communauté Micmac de Gesgapegiag fait le pari de devenir une attraction incontournable de la Gaspésie : « Je crois que nos gens sont prêts à faire découvrir notre culture, notre langue, notre peuple, nos traditions », affirme Angel Ward, directrice au département de développement économique, à Gesgapegiag.
« Gesgapegiag, on est presque le premier arrêt avant de se rendre à Percé, à Gaspé », affirme Bonnie Jerome, assistante administrative au développement économique.
Une idée qui germait dans la tête des membres de la communauté depuis quelques temps déjà : « Ça fait quelques années qu’on a commencé à parler de ça, et ça a vraiment commencé par le village, qui est juste là, pour nos POW WOW et avec le Lobster Hut et la Coop », explique Bonnie Jerome.
Dernièrement, les Micmacs ont rénové et ont fait l’acquisition de différents bâtiments pour y développer leurs projets touristiques, dont les Chalets de l’Anse. Un nouveau tipi sera d’ailleurs construit pour offrir davantage de chambres. La directrice au développement économique informe qu’elle rendra“les chalets plus Micmacs ». « Nous allons y ajouter des œuvres authentiques ».
C’est une véritable expérience autochtone que pourront vivre les visiteurs. « On développe aussi une randonnée pour faire découvrir les plantes médicinales », ajoute Angel Ward.
« Chaque nation a leur pain, leur style. Nous autres, on a une façon de faire aussi et on veut la partager », affirme Bonnie Jerome.
Ces différentes activités traditionnelles seront présentées dans le nouveau bureau touristique. “Nous avons une équipe qui sera en place dans les prochaines semaines », se réjouit Angel Ward. La nation de Gesgapegiag reçoit déjà des demandes d’information des quatre coins de la planète, comme l’affirme Bonnie Jerome : « On a des gens de » Germany « , de France, de l’Italie qui demande : » Qu’est-ce qu’on peut faire ? » ».
Leur objectif pour 2018 est que tous ces projets touristiques soient fonctionnels. Ils espèrent ensuite continuer le développement touristique.