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Théâtre du Restigouche : un projet de rénovation en vue

Publié le 26 juin 2025 à 15:45, modifié le 26 juin 2025 à 15:45

Par: Félix Côté

La société culturelle de la Baie-des-Chaleurs veut remettre le Théâtre Restigouche à neuf. Situé dans la polyvalente Roland Pépin, le théâtre est fixé dans le temps depuis 1970. L’idée fait son chemin, mais le financement n’est pas encore au rendez-vous.

Des bancs à changer, une scène de plus de 50 ans, ainsi qu’un retard important dans l’installation de technologies plus modernes. Le théâtre Restigouche mérite un coup de pinceau.

« Oui, il y a des limites techniques. Les devis sont de plus en plus complexes, par exemple un humoriste seul sur scène, c’est surprenant à quel point qu’il y ait des lumières, de la fumée, etc. Le son est amplifié, il y a plein de choses qu’on n’a pas sur place ici présentement ou, c’est désuet. On doit apporter plus d’équipement » explique le président de la Société culturelle de la Baie-des-Chaleurs, Omer Doucet.

Un projet qui pourrait couter plus de 2 millions de dollars, mais un investissement qui pourrait rapporter d’importantes sommes d’argent sur plusieurs années. Campbellton souhaite devenir un pôle artistique et événementiel important au Nouveau-Brunswick.

« Le côté vibrant de la ville, c’est important pour nous. Le côté fier, faire voir la ville, faire connaître honnêtement je crois que depuis 2-3 ans on remarque un gain d’énergie là-dessus, et ça passe beaucoup à travers la culture », remarque le maire de la communauté régionale de Campbellton, Jean-Guy Lévesque.

L’infrastructure modernisée permettrait d’attirer des artistes de plus grand calibre et de mettre en valeur les différentes cultures identitaires qui sont ancrées dans le Restigouche.

« C’est vraiment communautaire. Qu’on parle des communautés anglophones, autochtones, etc., ils viennent ici pour faire des activités. Donc je crois que le théâtre aussi un rôle là-dedans ultimement. », mentionne Omer Doucet.

En vue du Congrès mondial acadien, Campbellton veut gagner en renommée dans le monde culturel. Pour les entreprises locales, la venue de plusieurs évènements est une source de revenu notable.

« Quand tu te dis que tu t’en vas voir un spectacle, tu vas souper avant et c’est aussi là que les gens vont dépenser localement. Ça un pas économique quand même. Ça bonifie nos restaurants, l’essence, l’hébergement, les marchands locaux, c’est primordial de continuer d’avoir des événements de ce genre », précise la directrice du tourisme de Tourisme Restigouche, Myriam Lavallée.

Omer Doucet, espère que le théâtre sera rénové avant le Congrès mondial acadiens en 2029.