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Théâtre d’été: Les liens familiaux vus par Simon Boulerice

Publié le 16 juillet 2019 à 12:05, modifié le 16 juillet 2019 à 12:05

Par: CIMTCHAU

La pièce de théâtre d’été Ta maison brûle, une comédie un peu triste est présentée en grande première, ce soir, au Quai des arts de Carleton-sur-Mer. Cette comédie dramatique a été écrite par le dramaturge, Simon Boulerice, et met en vedette la comédienne, Micheline Bernard.

Une veuve de 61 ans, Murielle, se voit contrainte de brûler sa maison infestée de mérules pleureuses, des champignons, à la suite d’une inondation. Ce terrible événement sera l’occasion d’une rencontre familiale, le temps d’une soirée. «J’aime l’émotion, j’aime aller dans les zones plus triste parce que la vie, elle est complexe. La vie, elle est multiple», explique l’auteur de la pièce, Simon Boulerice.

C’est dans un décor minimaliste composé de seulement une table et deux chaises que la pièce prend tout son sens. «C’est un long processus, parce que c’est un show qui est pleins d’exigences. Par exemple, il y a un incendie dans le show, mais il y a aussi un espace plus réaliste puisqu’on est comme dans une maison. Il y a donc différents aspects à tenir en compte», affirme la metteure en scène, Édith Patenaude.

La pièce met en vedette la comédienne Micheline Bernard dans le rôle de Murielle. Elle est accompagnée d’Anne Trudel et d’Ariane Côté Lavoie qui incarnent le rôle des deux filles de Murielle. «Ce qui est intéressant de Murielle, moi, ce que j’aime beaucoup, c’est qu’elle est très triste, elle est amère parce qu’elle est obligée de changer de vie. C’est le genre de pièce que j’aime beaucoup, moi, parce qu’on rit, et puis on sourit beaucoup. On est ému. Il y a beaucoup de place pour l’émotion et ça me plaît comme spectatrice, mais ça me plaît de le jouer aussi», souligne Micheline Bernard.

Cette dernière souhaitait depuis longtemps venir jouer au Quai des arts. «Je reviens souvent au théâtre, mais c’est très exigeant. C’est toujours un pensez-y bien : il faut que t’aime la pièce, il faut que t’aime le monde, mais en même temps, c’est quand même là que je trouve que le métier prend tout son sens», soutient-elle.

La maison sera infestée de mérules pleureuses jusqu’au 16 août.