Prévisions météo
État des routes
Marées
Faire défiler
Faire défiler
Faire défiler

Nouvelles

Terres publiques : les producteurs acéricoles demandent une plus grande superficie

Publié le 25 novembre 2024 à 09:52, modifié le 25 novembre 2024 à 10:08

Par: Elsa Iskander

Les producteurs acériculteurs du Québec réclament une plus grande superficie de terres publiques. L’offre du ministère des Ressources naturelles et des Forêts est insuffisante à leurs yeux.

À court terme, 25 000 hectares sont nécessaires pour leur permettre de nouveaux développements et répondre à la demande croissante pour les produits d’érable.

Selon eux, la proposition gouvernementale ne permettrait aucun nouveau projet acéricole en Estrie et de viderait les dernières superficies disponibles en Gaspésie, au Bas-Saint-Laurent et en Chaudière-Appalaches.

« Il faut que ces 25 000 hectares soient bien répartis à travers le reste du Québec. On ne peut pas dire à un producteur de la Gaspésie : désolé, si tu veux agrandir ton entreprise, il faut que tu ailles au Témiscamingue. Ça n’a pas de bon sens », fait valoir Joël Vaudeville, directeur des communications corporatives des Producteurs et productrices acéricoles du Québec.

Pour la Gaspésie, « il reste encore un peu de superficie à court terme, plus rien à moyen terme; et lorsqu’on parle de moyen terme, on peut parler sur une échelle de 10 ans, donc il faut prendre les décisions maintenant. Et aussi, parce qu’un érable ça prend environ 50-60 ans avant qu’il soit suffisamment mature », ajoute M. Vaudeville.

Les producteurs de sirop d’érable réclament un meilleur partage des forêts publiques avec les producteurs forestiers. Les retombées économiques de l’acériculture seraient de l’ordre d’1,2 milliard $ par an.