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Temps doux : des conséquences sur plusieurs secteurs

Publié le 12 janvier 2021 à 17:36, modifié le 12 janvier 2021 à 17:36

Par: CIMTCHAU

Le temps doux observé depuis plusieurs semaines dans nos régions a évidemment des impacts majeurs sur l’industrie de la motoneige et celle du ski. Mais l’absence de neige et de couvert de glace a également d’autres conséquences.

Chaque hiver, les Témiscouatains surveillent le lac de près, et 2021 n’y fait pas exception. Albert Lebel, un résident du quartier Notre-Dame-du-Lac, a pris la relève d’un collègue et note chaque année la date à laquelle le lac gèle. « Les mesures se prennent lorsque le lac est complètement gelé entre le quai de Saint-Juste et de Notre-Dame », explique-t-il. Ses données, classées avec précision, remontent à 1921.

Le record est récent et date de l’hiver 2019, alors qu’il avait fallu attendre le 30 janvier avant de marcher et de patiner sur le lac. L’étendue d’eau presque démunie de glace ce matin n’avait rien pour impressionner M. Lebel. « Moi je m’attends que dans quelques jours, si la température se maintient un peu froide, il va geler parce que le bout de Cabano est gelé. »

Le hic, c’est que les municipalités de Saint-Juste-du-Lac et de Témiscouata-sur-le-Lac attendent impatiemment le gel pour mettre en place le pont de glace devant les relier.

« On n’est pas rendus à aller allumer des lampions à la messe de 6h pour qu’il gèle, mais on est toujours préoccupés. Je dois vous dire que tout l’équipement est prêt, les assurances sont prêtes, le tracteur est rendu ici prêt à fonctionner. » – Michel Normand, maire de Saint-Juste-du-Lac

Selon le maire, 300 à 400 véhicules par jour ont l’habitude d’utiliser le pont. Michel Normand ajoute que les motoneigistes, quadistes et marcheurs qui traversent des deux côtés de la rive génèrent des retombées économiques intéressantes pour les deux municipalités. Dame Nature a donc peut-être choisi son moment avec les nombreuses mesures en place qui limitent les déplacements.

Les acériculteurs doivent s’ajuster

La faible couche de neige au sol a aussi obligé les acériculteurs de la région à s’ajuster. Lors de ces situations, les producteurs de sirop d’érable doivent diminuer la hauteur de leur tubulure, pour le transport de l’eau d’érable. Le risque est maintenant de devoir déblayer les lignes lors d’éventuelles tempêtes, comme ça avait été le cas en 2008. Un travail de longue haleine, selon Andréanne Ouellet, agronome et conseillère en acériculture.

Le temps doux aura heureusement ses bienfaits pour les producteurs. « Pour les travailleurs, c’est beaucoup plus plaisant d’entailler et je pense qu’ils prennent le temps de bien le faire. Quand je suis en temps d’arrêt devant un érable, que j’ai froid et que je veux me dépêcher, bien des fois que je vais peut-être faire un peu moins une belle job », image-t-elle.

La pêche blanche débute à L’Isle-Verte

Les amateurs de pêche de L’Isle-Verte auront finalement eu raison du temps doux.  La Corporation de développement économique et touristique de L’Isle-Verte a annoncé sur sa page Facebook que les cabanes étaient prêtes à recevoir les familles.

Seules les personnes provenant d’un même ménage (vivant sous le même toit) sont cependant autorisées à participer ensemble à l’activité. La capacité d’accueil d’une cabane est de 6 personnes.