Gilles Garon lance un appel à l’harmonie. Il croit que le prochain élu devra être rassembleur et mettre fin aux guerres de clochers. Mais la question des arénas divise toujours. «Je suis attristé aujourd’hui de voir les querelles. Il faut que les gens remettent le focus à la bonne place. On a des enjeux au niveau de la vitalité régionale. La démographie c’est important. On a une perte de population», a rappelé Gilles Garon.

Après des mois de mésententes à Témiscouata-sur-le-Lac, l’impatience commence à se faire sentir au sein de la population. «Il va falloir que quelqu’un comprenne qu’on est fusionné. Il n’est pas question qu’on revienne en arrière. Il va falloir que quelqu’un mette de l’eau dans son vin, soit l’un, soit l’autre. Mais il va falloir que ça se règle», a lancé un citoyen exaspéré.

Gilles Garon remet les pendules à l’heure

Le Collectif social de Notre-Dame-du-Lac remet en question certaines informations véhiculées sur les dossiers des arénas, de l’eau potable et de l’Innovacentre. «C’est n’importe quoi. Il y a une équipe municipale. Il y a des gens compétents à la Ville. Il y a une comptable agréée qui est au conseil des finances, l’ancienne vérificatrice de la Ville. Ce n’est pas rien. Arrêtons de se chicaner. Acceptons les choses», a souligné Gilles Garon.

Pour sa part, le citoyen engagé, André Loiselle, ne se cache pas son désir de relancer l’idée de défusion si nécessaire. «Là, on reculerait pas à peu près», a répondu Gilles Garon.

C’est le 14 octobre prochain que les citoyens seront appelés aux urnes pour choisir qui les représentera au cours des prochaines années.