Considérée comme l’une des danses les plus emblématiques du Québec, cette forme d’expression artistique est donc au cœur de la programmation du Festival de gigue contemporaine hivernale; un évènement qui fait suite au concept de « La grande semaine qui bougera » lancée l’an dernier. Crée dans une volonté de tisser des liens avec la communauté, ce rendez-vous artistique proposera, jusqu’à samedi, plusieurs activités en lien avec cette discipline qui, depuis quelques années, suscite un bel engouement auprès des nouvelles générations puisque sa pratique s’est grandement modernisée. D’ailleurs, une résidence de création in situ s’est amorcée aujourd’hui afin de permettre aux 5 artistes-invités de concevoir une chorégraphie à partir de leur environnement immédiat comme le précise de l’agente de développement au CCDG, Andrée-Anne Giasson.

« L’artiste va s’inspirer du lieu où il va créer. Donc, être à Gaspé, ce n’est pas anodin. Les artistes ont fait la route jusqu’ici et ils vont travailler à l’extérieur; dans la neige à Gaspé, dans les paysages de Gaspé. Ils vont créer avec ce lieu-là. Ça veut dire que ce sera de la gigue dans la neige, lancer de la neige, bouger dans la neige, giguer dans la neige. On ne sait pas ce qui va arriver parce que, justement, le lieu va avoir une grande incidence sur l’œuvre qui sera créée.

En plus de cette initiative dont le résultat ne sera dévoilé qu’à la fin de la semaine, une vingtaine d’ateliers scolaires seront offerts, de mardi à jeudi, aux élèves de 5e et 6e année ainsi qu’à ceux du secondaire, qui auront la chance de s’initier à cet art grâce à l’enseignement des danseurs et danseuses de la troupe BIGICO. Entre temps, mercredi, une soirée découverte sera offerte à la population qui souhaite une compréhension plus poussée de cette discipline alors que la présentation du spectacle « Entre ciel et terre », une production en deux temps, viendra clore

« Dans ce spectacle-là, le public peut s’attendre à voir tout le corps qui est en action, d’aller explorer un corps qui est moins vertical, qui est en train de danser lui aussi, mais tout en intégrant les bases de la gigue, les pas de la gigue. C’est vraiment une œuvre contemporaine, multidisciplinaire, et le public va pouvoir reconnaitre la gigue, mais il va pouvoir aussi apprécier toutes sortes d’autres aspects de la création chorégraphique » ajoute, pour conclure, Mme Giasson.