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Système pour détecter l’incontinence : un étudiant du Cégep de La Pocatière récompensé

Publié le 12 mai 2023 à 17:00, modifié le 12 mai 2023 à 13:48

Par: CIMTCHAU

Le tout premier étudiant-chercheur chez Solutions Novika, Émile Raymond, a mis au point ce qui pourrait bien être une petite révolution dans les milieux hospitaliers : un détecteur d’incontinence.

« Je me suis rendu compte qu’il n’y avait rien de fait dans ce domaine-là. (…)  Un gros défi que j’ai eu c’est de commencer à zéro », dit-il.

L’idée a été donnée à l’inventeur par son professeur.

« J’ai un enfant qui a un handicap et quand il était jeune il avait des incontinences la nuit. Et je me suis dit que ça pourrait être pratique d’avoir une façon de détecter s’il y a une incontinence ou pas, pour réagir rapidement », explique Jonathan Belisle, enseignant en technologie du génie physique au Cégep de La Pocatière.

Le dispositif nommé Nez artificiel se présente sous la forme d’un boîtier dans lequel  il y a des détecteurs de gaz. Lorsqu’une odeur de selle ou d’urine est détectée, un avertissement est émis. La fiabilité du système a d’ailleurs été mise à l’épreuve dans un CHSLD.

« Les tests ont été très concluants. Pour la détection des incontinences fécales, on a eu à peu près 70% de fiabilité et pour la détection des incontinences urinaires pas loin de 50%, mais c’est une première version, donc il y a encore place à l’amélioration », indique l’étudiant.

Grâce à cette invention, Émile a remporté deux prix décernés par l’Association pour la recherche au collégial et par le Fonds de recherche du Québec. Mais il reste plusieurs étapes avant que le produit soit commercialisé.

« On est déjà en communication avec différentes entreprises dans le domaine médical qui seront peut-être intéressées, mais il faut encore pousser plus loin le produit avant que ce soit approuvé par Santé Canada. Il y a encore beaucoup de chemin à faire », affirme Luc Landry, directeur de la section électronique et logiciel chez Solutions Novika.

« Il y a plusieurs avenues possibles parce que c’est une première version un premier prototype qui est ouvert à être installé soit dans des CHSLD, des chenilles. Il y a plusieurs clients d’intéressés » ajoute l’inventeur.

Émile Raymond compte continuer sur sa lancée du côté de Sherbrooke, quant à son invention, il reste à espérer qu’on puisse la retrouver dans les milieux hospitaliers dans quelques années