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Sylvain Tremblay demande aux candidats du financement pour Pointe-aux-Alouettes

Publié le 7 septembre 2018 à 11:35, modifié le 7 septembre 2018 à 11:35

Par: Communique de presse

Depuis 2011, la MRC de Charlevoix-Est sollicite activement les gouvernements du Québec et du Canada, afin que le site pratimonial de la Pointe-aux-Alouettes soit protégé et mis en valeur adéquatement afin d’en faire un étendard de l’Histoire de Charlevoix Est, mais aussi de tout le Canada.

Ce futur parc linéaire régional tire sa richesse de quatre épisodes qui ont jalonnés l’histoire de notre société:

-La période précoloniale : La Pointe aux Alouettes était alors fréquentée par les Amérindiens, qui y ont chassé le loup-marin. Par les Innus bien sûr, mais aussi par d’autres nations comme les Algonquines et les Etchemins (connus surtout comme les Malécites). Il s’agissait d’un lieu de rassemblement des Amérindiens, mais surtout de commerce. Les Basques y venaient aussi chasser le phoque et la baleine
et installaient des campements sur la Pointe-aux-Alouettes.

-La Colonisation : En 1603, les nations amérindiennes (les Algonquins, Innus et Malécites) ont conclu à Pointe-aux-Alouettes, une entente (la Grande Alliance) avec Samuel de Champlain, afin que les troupes françaises combattent les ennemis de ces nations, notamment les Iroquoiens, permettant aux Français, en échange, de peupler le territoire, qui deviendra la Nouvelle-France.

-Avec l’occupation permanente (vers 1850 jusqu’à maintenant), naquit l’exploitation d’un moulin à scie de la compagnie Price, responsable du développement du Saguenay–Lac-Saint-Jean. Les bâtiments sur le site sont en effet les premiers édifices du village de Baie-Sainte-Catherine, lequel a ensuite été déplacé vers l’emplacement actuel.

– En 1908, le Séminaire de Chicoutimi fait l’acquisition du site de la Pointe aux-Alouettes afin d’y installer un site de villégiature pour les Religieux.

Un autre aspect non négligeable de la Pointe-aux-Alouettes est son caractère géographique unique, bordant le Parc marin Saguenay–Saint-Laurent, qui est un espace riche en biodiversité marine, très fréquenté par les bélugas et les phoques communs. Ce bras de terre s’étire presque « tendrement » dans l’estuaire du Saguenay, un secteur privilégié pour l’alimentation de plusieurs espèces de cétacés. Ce havre offre à la contemplation des curieux de nombreux spécimens d’oiseaux fréquentant ses abords, d’ailleurs désignés comme ZICO (zone importante pour la conservation d’oiseaux).

Le 5 mai 2017, lors d’une conférence de presse, le gouvernement du Québec a fait un premier pas en annonçant l’acquisition du site de Pointe-aux-Alouettes. Suite à cette acquisition, il a été entendu que la gestion et le développement du site sera confiée à la MRC de Charlevoix-Est.

Or, afin de développer pleinement un tel projet de mise en valeur et d’interprétation à la hauteur du site, la région aura besoin d’un support majeur en termes de financement.

Ainsi, plusieurs programmes de subventions sont disponibles dans les différents ministères (Tourisme, Culture, Affaires Municipales et Occupation du Territoire, Secrétariat à la Capitale-Nationale, etc.), afin de permettre la concrétisation d’un projet appuyé de longue date par la population et les élus de Charlevoix-Est.

Rappelons le, ce projet, encore aux balbutiements, possède un important potentiel de développement économique et social pour un secteur de Charlevoix qui a dramatiquement besoin d’investissements. En plus, fait non négligeable : ce parc linéaire peut d’un même souffle poser de nouveaux jalons d’un rapprochement entre le peuple québécois et les Premières Nations, un peu comme l’avait fait Champlain, il y a plus de quatre cents ans.

« Nous demandons un engagement des candidats afin de rendre prioritaire le financement qui doit assurer le développement de ce joyaux patrimonial de calibre international », souligne le maire de Saint-Siméon, Sylvain Tremblay.