Il est content d’être de retour là ou tout a commencé pour lui dans le monde du hockey.

«C’est sûr que j’avais peut-être d’autres attentes, mais le retour à Rivière-du-Loup, c’était déjà dans les plans. S’éloigner de la famille, qui était restée ici, ça devenait ma décision de revenir chez moi. En plus, un nouveau défi dans le M17.»

Que retiens-tu de ces deux ans d’expérience en Abitibi ?

«Le bagage que j’aimerais partager à mes nouveaux joueurs, c’est de leur montrer ce que les gars du junior faisaient. J’ai entraîné des joueurs repêchés professionnels et de leur montrer comment ces gars-là se préparaient et comment leur mental avant un match ou avant une pratique.»

Tu vas rester attaché à l’organisation des Foreurs, maintenant à titre de dépisteur. Pour le commun des mortels, quel est le rôle d’un recruteur ?

«Mon travail sera un peu différent que les recruteurs à temps plein, car je dois entraîner à temps plein. C’est d’aller voir les matchs Midget espoir, les matchs Midget AAA à Rivière-du-Loup et évaluer les joueurs des Albatros et des autres équipes. Ça peut même être allé voir des matchs de l’Océanic et faire des rapports.»

Tu as vu l’évolution de la structure des Albatros au fil des ans. Comment décrirais-tu cette progression du programme ?

«Elle est dans la bonne direction, si on regarde les entraîneurs qui sont mis en place, autant dans le M18AAA, que les autres niveaux, avec les annonces qui viennent d’être faites, il y a vraiment du bon monde de hockey.»

On voit plusieurs anciens s’impliquer derrière le banc, tu en fais partie, crois-tu que ce soit important d’avoir des joueurs qui ont porté ce chandail-là pour inculquer la culture?

«J’en suis convaincu! ta phrase est parfaite. Les jeunes qu’on rentre, ils ont passé par là et ils peuvent parler avec les jeunes, car leur expérience est très récente dans cette ligue.»

Albatros un jour, Albatros toujours. Guillaume Vallée en est la preuve.