Stations de lavage : une employée de la marina Pomerleau critique le système
Publié le 16 juillet 2024 à 16:49, modifié le 16 juillet 2024 à 16:58
Par: Ariane Boyer
Les stations de lavage à Témiscouata-sur-le-Lac continuent de faire face à des critiques, notamment de la part de Thérèse Beaulieu, responsable de l’entretien à la marina Pomerleau. Selon elle, les problèmes liés aux opérations des guérites sont monnaie courante, avec des incidents où plusieurs plaisanciers se sont retrouvés bloqués derrière la barrière sans assistance rapide.
Thérèse Beaulieu exprime ses préoccupations : « Je suis d’accord pour les barrières pour qu’on protège le lac, mais pour une première année d’essai, le système devrait être sans frais. » Elle souligne également une baisse drastique de l’achalandage de la marina, attribuée directement aux difficultés rencontrées avec les guérites installées sur des terrains privés.
La MRC, en phase de rodage, réagit par l’intermédiaire de Mathieu Lehoux, directeur du service de l’aménagement, qui assure une évaluation constante avec la compagnie Général Tech : « Normalement, on ne laisse pas des personnes à l’eau en danger. L’entreprise va prendre les informations des citoyens et ils vont ouvrir la barrière. »
En dépit des défis, certains plaisanciers expriment également leurs inquiétudes sur les coûts associés aux stations de lavage : « C’est rendu 100-150 $ pour mettre à l’eau un bateau, pour le laver et le mettre à l’eau, ça n’a plus de bon sens », témoigne un pêcheur.
La question de l’emplacement des stations de lavage reste également un point de contention, particulièrement pour la station de Cabano, dont l’approbation environnementale est en suspens. Pour Thérèse Beaulieu, l’essentiel est que les équipements soient accessibles à des coûts raisonnables et qu’ils fonctionnent efficacement pour protéger le bien-être du lac.