Les citoyens estiment que la zone choisie par le Club Med n’est pas propice pour un stationnement.

 « C’est un territoire qui est fragile; c’est un territoire qui est historique, » se désole Léa Landry-Massicotte, Porte-parole du Groupe de citoyens du plateau de la Grande-Pointe de Petite-Rivière-Saint-François. « C’est principalement des enjeux environnementaux, c’est ça qu’on a amené directement à la MRC (de Charlevoix). On ne pense pas qu’ils ont pris ces enjeux-là en considération. »

La MRC de Charlevoix affirme toutefois que des études adéquates ont probablement été réalisées.

«  Ce sont des vérifications qui ont sûrement été réalisées pour être conformes. Aucun promoteur, aucune municipalité, ne se serait engagé à donner un permis sans les autorisations nécessaires, » affirme Claudette Simard, Préfet de la MRC de Charlevoix

Les propos de la préfet ne rassurent pas le groupe de citoyens du plateau de la Grande-Pointe, en raison de précédents projets réalisés pour le Club Med.

« Quand on parle de l’environnement, il y a neuf avis de non-conformités qui ont été remis.  Quel message ça envoie aujourd’hui quand on parle d’acceptabilité sociale, » s’insurge Mme. Landry-Massicotte

Une dame qui réside en face du futur stationnement a des propos similaires. Elle affirme qu’elle et ses voisins ont peur pour l’environnement, puisqu’il y a un ruissau tout près où le stationnement sera construit.

Nous avons demandé une entrevue au Groupe Massif. Elle a été refusée.