Saint-Roch-des-Aulnaies : une famille ukrainienne bien accueillie
Publié le 3 juin 2022 à 15:28, modifié le 3 juin 2022 à 16:14
Par: Megan Maltais
Le propriétaire d’une auberge à St-Roch-des-Aulnaies, accueille depuis deux semaines une famille ukrainienne. L’homme voulait aider concrètement des réfugiés, durement éprouvées par la guerre depuis maintenant 100 jours.
Jean-François Caron n’a pas hésité une seconde lorsqu’il a vu se qui se passait en Ukraine. Rapidement, il a entamé les démarches pour accueillir une famille dans son auberge Tarapatapom, via la page Facebook Hébergeons les Ukrainiens. Il a ensuite commencé à échanger avec Vitalina sur le réseau social. « Là c’est d’établir une relation de confiance. Parce que moi je ne la connais pas Vitalina, et elle ne me connaît pas. Vendre une région au Québec, ce n’est pas évident. Elle a dit “moi ça me tente”. Wow, bingo! »
Accueillir une famille ukrainienne, c’est la façon à Jean-François de faire sa part. Et ce n’est pas parce qu’il est au Québec qu’il ne doit pas se battre. « Parcours du combattant, je n’ai pas l’uniforme ukrainien, mais je me bats sans arrêt. Parce qu’il faut se battre pour aller chercher le numéro d’assurance sociale, faut se d’emmerder pour aller chercher les permis de conduire, faut convaincre l’école de les héberger, il faut courir après les cours de francisation, le numéro d’assurance maladie. Tout », dénonce le propriétaire de l’auberge, qui a passé de nombreuses heures au téléphone afin de régler plusieurs dossiers.
La famille a eu droit à un accueil chaleureux grâce à la générosité des citoyens de St-Roch-des-Aulnaies. Des vêtements et des jouets pour les enfants ont été donnés à la tonne. « Quand ils sont arrivés, wow! Tous les enfants avaient des vélos c’était comme Noël! »
Malgré les embuches, le propriétaire de l’auberge est prêt à recommencer demain matin. « Si vous me posez la question si c’était à refaire, oui je le referais. C’est tough, mais on transforme du malheur en bonheur », raconte Jean-François Caron. Le propriétaire de l’auberge devient rapidement émotif lorsqu’il parle des dernières semaines.
Vitalina, Oleksandr et leurs deux enfants ont préféré rester loin des caméras, mais se disent très reconnaissants. Jean-François Caron espère que leur histoire en inspira d’autres à emprunter le même chemin que lui.