Les plus aventureux peuvent maintenant visiter la grotte horizontale de St-Elzéar, que l’on nomme Gélifract, à cause des traces de gel et de dégel sur les roches.

Munis d’une combinaison, d’un casque, de gants et d’une lampe frontale, les participants parcourent une vingtaine de mètres sous terre, dans le silence et dans le noir.

La guide-interprète, Monique Arseneault, explique qu’il faut ramper pour accéder au bout du tunnel.  «Pour y arriver, il faut faire un effort. Je dirais que c’est plus sportif que de descendre dans la grande grotte, précise-t-elle. Il n’y a pas de dénivelé, pas d’échelle. Il faut accepter de ramper.»

Les guides font découvrir aux visiteurs des phénomènes qu’on peut retrouver dans cette cavité souterraine, comme des stalactites.

«On peut voir des stalactites, des draperies, des coulées de calcites. On peut voir des traces d’animaux.»

-Monique Arseneault, guide-interprète, Grotte St-Elzéar

«C’est vraiment impressionnant. On voit d’autres choses qu’on n’a pas vues dans la grande grotte. On est capable de toucher de voir de plus près les choses.» 

-Samuel Gagné-Jaques, participant

Les spéléologues amateurs n’ont pas à craindre de rester coincés dans la nouvelle grotte. Contrairement à la Thaïlande où des jeunes sont restés prisonniers, la Gaspésie ne connait pas de saison des pluies et le passage pour s’y rendre ne fait que 20 mètres. La seule précaution à prendre, c’est de bien s’habiller.

Avec une température de quatre degrés à trois mètres sous terre, ça peut sembler froid. Mais en rampant, il fait plus chaud…

«C’est plus physique, on travaille. Dans l’autre, c’est plus de l’interprétation., donc on écoute un guide. Là, on travaille pour se rendre au bout.»

-Kevin Carrier, participant

Les touristes retrouvent finalement la lumière du jour après une visite guidée de quatre heures en tout. Il est possible d’explorer la Gélifract et la grande grotte tout l’été.