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L’école secondaire de Rivière-du-Loup célèbre les 10 ans de leur programme sport-études

Publié le 25 novembre 2021 à 17:17, modifié le 25 novembre 2021 à 17:18

Par: William Boivin

Il y a 10 ans, l’école secondaire de Rivière-du-Loup lançait son programme sport-études. 10e anniversaire pour les Sphinx, qui comprend maintenant 12 différentes disciplines sportives. Voyez comment le programme a évolué au fil des ans.

Le programme sport-étude des Sphinx de l’école secondaire de Rivière-du-Loup souffle déjà ses 10 bougies.

«Notre première année on a commencé avec 50 athlètes identifiés par les fédérations sportives avec quatre sports et environ 8-9 entraîneurs et chaque année depuis les 10 dernières années, on a ajouté des nouveaux sports.», a dit Marie-Ève Ouellet, responsable du programme sport-études.

«Plein d’évolution positive je te dirais et c’est de plus en plus sur la coche, comme vous dites.», a noté Jimmy Gauthier, entraîneur du sport-études soccer.

Ils sont maintenant rendus à 12 sports-études; c’est-à-dire du sport le matin et l’école l’après-midi. Le meilleur des deux mondes.

«Sans ça, je pense qu’au niveau académique ça irait pas aussi bien mes résultats, en fait, juste ma motivation de venir à l’école est différente depuis que je pratique le soccer à l’école.», a dit Élie, élève de 5e secondaire. Une autre étudiante, Ariane Patoine, qui pratique le basket abondait dans le même sens : «on est obligé d’avoir une moyenne de 70 et plus donc c’est une motivation de plus.»

«Quand on bouge, quand on dépense notre trop-plein d’énergie le matin, d’habitude on est plus prêt à être académiquement prêt en classe.», a noté de son côté Dany Ducas, qui gère le programme basket.

Les Sphinx sont reconnus partout et des athlètes comme Marie Garant, quittent la Gaspésie pour pratiquer son sport favori à l’école.

«J’ai déménagé ici, cette année, pour suivre ma passion. L’école jumelée aux sports, je trouvais que c’était une bonne opportunité, car je trouve que je suis plus concentré à l’école quand j’ai fait mon sport le matin.», a-t-elle dit.

Le programme a aussi laissé plusieurs legs dans le paysage sportif.

«L’arrivée du sport-études a aussi amené l’arrivée des infrastructures, comme le Stade (Premier Tech) où nous sommes présentement, l’aréna et tout le matériel que nous avons acheté pour développer les athlètes, je trouve que c’est un beau cadeau qu’on s’est donné et qu’on donne tous les jours à nos athlètes.», a mentionné Marie-Ève Ouellet.

La cerise sur le sundae pour les entraîneurs et enseignants, c’est de voir les jeunes réussir sur le terrain, mais aussi en classe.

«De les voir évoluer, de les voir grandir, de les voir triper et de les voir s’épanouir, c’est un beau cadeau.», a dit l’entraîneur de soccer, Jimmy Gauthier.

«On a aussi des jeunes pour qui l’école c’était plus compliqué sur le plan académique, mais le fait de s’entraîner tous les matins et de vivre leur passion, ça leur a permis de réussir leur 5e secondaire.», a noté la responsable du sport-études à l’école secondaire de RDL.

Un vieux sage l’a déjà dit : un esprit sain dans un corps sain. Tous les élèves-athlètes des Sphinx pourraient en témoigner.