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Soulagement dans les écoles du Madawaska

Publié le 18 juin 2019 à 15:00, modifié le 18 juin 2019 à 14:46

Par: CIMTCHAU

Des communautés du Madawaska ont poussé un soupir de soulagement hier. Le conseil d’éducation du District scolaire francophone du Nord-Ouest a annoncé qu’il suspend les études de viabilité dans ses écoles pendant la prochaine année scolaire. Trois établissements évitent ainsi un long processus pour déterminer s’ils doivent rester ouverts.

L’école de Sainte-Anne-de-Madawaska bénéficie d’une année de sursis. Les élèves sont assurés qu’ils pourront y demeurer pour encore deux ans. «J’étais très contente de la décision qui a été prise. On n’a pas besoin d’embarquer dans une bataille et justifier que la communauté est impliquée et qu’on veut sauver notre école», partage la présidente du Comité parental d’aide à l’école, Lise Dechènes

L’établissement évite de revivre une longue et éprouvante étude de viabilité grâce au Conseil d’éducation. «Passer au travers de ça tous les quatre ou cinq ans comme ils pensaient le faire c’est quelque chose», confie le maire de Sainte-Anne, Roger Levesque.

En 2015, les écoles de Saint-Anne et de Saint-François étaient demeurées ouvertes après avoir complété ce processus.

Les études ont été des éléments déclencheurs dans les deux communautés touchées. Elles ont déployé des efforts, avec succès, pour maintenir le nombre d’élèves dans les écoles. «Le monde se tient, je pense que vous le savez. On prouve et on démontre au district que l’école on veut qu’elle reste en vie, pas juste pour cette année, pour plusieurs années», confie le président du Comité parental d’aide à l’école de l’école communautaire Ernest Lang, Jonathan Desrosiers.

«On est conscient que les communautés travaillent assez fort pour garder leur école ouverte, on leur donne la chance», partage la présidente du CÉD, Francine Cyr.

Auparavant, une école de moins de 100 élèves ou occupée à moins de 30 % faisait automatiquement l’objet d’une étude de viabilité. La politique 409 du ministère de l’Éducation a été modifiée pour donner plus de place aux conseils d’éducation dans la décision. «Maintenant ce sont des seuils indicateurs, on nous demande de vérifier nos écoles. En faisant une étude de viabilité, ça ne veut pas nécessairement dire qu’on va fermer les écoles», affirme Mme Cyr.

La situation continuera d’être évaluée sur une base annuelle. Le CÉD doit garder en tête que les établissements sont financés avec des fonds publics. «Ce n’est pas ça qui nous fait peur avoir eu à faire une autre étude. On aurait encore prouvé et se démarquer, au travers des autres, que l’école doit rester ouverte», assure M. Desrosiers.

L’École communautaire Ernest-Lang a d’ailleurs un projet de garderie en plan qui pourrait donner un nouveau souffle à l’établissement.

L’école de Saint-Joseph aurait également pu faire l’objet d’une étude de viabilité puisqu’elle est fréquentée par moins de 100 élèves.