M. D’Amour a annoncé qu’une militante de la CAQ se joint à lui. Sophie Sirois était pressentie il n’y a pas si longtemps comme une adversaire politique de Jean D’Amour. Elle devait se présenter comme candidate pour la Coalition Avenir Québec dans Rivière-du-Loup-Témiscouata. Cependant, Mme Sirois aurait été écartée par le parti. La CAQ a plutôt choisi Denis Tardif dans cette circonscription.

Mme Sirois, qui est conseillère municipale à L’Isle-Verte, change donc son fusil d’épaule en passant à l’équipe libérale. Lors de la conférence de presse de ce matin, Jean D’Amour a expliqué que ce qui est important en campagne électorale, c’est de faire des ajouts. Tous les deux ont mentionné être sur la même longueur d’onde dans plusieurs dossiers qui touchent la région.

« On s’est rencontré. On a parlé développement économique, on a parlé développement local et on s’est rejoint. On a parlé d’économie. Mme Sirois a une dimension importante pour elle concernant la culture, alors on a mis ça en commun et on s’est dit pourquoi pas travailler ensemble », a mentionné Jean D’Amour.

« Moi j’avais déjà des objectifs, des enjeux auxquels je tenais fortement pour la région. Au niveau de l’éducation aussi. Alors tout ça a fait que de fil en aiguille, lors de notre discussion, on s’est rendu compte qu’on avait les mêmes objectifs », a pour sa part ajouté Sophie Sirois.

Une course serrée dans nos régions

Selon un sondage Léger, publié samedi,  Jean D’Amour l’emporterait avec 42% dans Rivière-du-Loup-Témiscouata si les élections avaient eu lieu la fin de semaine dernière.

Dans Côte-du-Sud, les candidats de la CAQ et du Parti libéral sont nez-à-nez. Il y a environ 1% des intentions de vote seulement qui les séparent.

Dans Charlevoix-Cote-de-Beaupré, la candidate de la CAQ, Émilie Foster, délogerait la libérale et députée sortante, Caroline Simard, avec 38 % des votes.

Près de la moitié des répondants au sondage, soit 45%, pourraient changer d’idée d’ici le jour du scrutin.