La formation des infirmières est un enjeu majeur pour le système de santé au Nouveau-Brunswick et le gouvernement ne compte pas s’arrêter en chemin.
« Et nous continuerons à prendre des mesures pour faire en sorte que les défis auxquels notre système de soins de santé est confronté aujourd’hui ne dure pas éternellement.» dit Réjean Savoie, ministre responsable de la Société de développement régional du Nouveau-Brunswick.

Un nouveau modèle d’apprentissage qui permet de concilier vie de famille et travail-études a été instauré au Nouveau-Brunswick au coût de 13,3 millions de dollars. Les étudiants pourront recevoir une aide pour payer leur scolarité et un salaire en travaillant à temps partiel dans le système de soins.
« Je pensais déjà prendre la passerelle. J’ai un enfant aussi, fait que ça va être plus facile. » exprime un étudiant.
« Ce n’est pas vraiment comme un programme qui touche tous les étudiants en baccalauréat en sciences infirmières. » dit une étudiante.
« Il y a beaucoup d’infirmiers et infirmière auxiliaire qui sont déjà sur le marché de travail avec plein de compétences, plein de potentiels puis qui veulent faire le saut moi je le sais, je les entends quand je suis à l’hôpital en stage. » témoigne un étudiant.

Les institutions d’enseignement se sont déjà arrimées au domaine de la santé. Les milieux d’emploi sont réceptifs. Il reste plus que les candidats à intégrer à l’ensemble.
« Il y a eu du travail en amont évidemment pour aller vérifier si les employeurs étaient ouverts à ce type d’approche là et je pense qu’il y avait un support assez important et donc dès que, dès aujourd’hui il y aura de la promotion et de la sensibilisation là. » explique Denis Prud’homme, recteur et vice-chancelier de l’Université de Moncton.
« Ce qui est gros c’est de faire le recrutement. Ce qui nous manque là c’est de remplir les sièges. Alors on espère avec ce beau lancement que le recrutement va se faire assez facile et puis qu’on aura des gens très intéressés par cette superbe initiative. » signifie Julie Cyr, doyenne école de la santé et services communautaires et directrice, CCNB.
Le programme pilote Mission soins infirmiers qui s’étale sur une durée de deux ans. Un premier volet sera offert pour ceux qui sont déjà sur le marché du travail et un second pour ceux qui veulent l’intégrer.
« Deux passerelles : une première pour des personnes qui sont déjà formées en tant que préposés aux soins et ensuite pour celles et ceux qui ont déjà leur immatriculation d’infirmières auxiliaires » décrit Frédéric Finn, vice-président à l’expérience employé du Réseau de santé Vitalité.

Le CCNB et l’université de Moncton sont prêts à accueillir les étudiants. À présent que le programme est ouvert, les candidats ont devant eux une opportunité unique pour contribuer à résoudre la crise du personnel dans le système de santé.