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Situation précaire pour les francophones, selon la SANB

Publié le 17 septembre 2020 à 17:40, modifié le 17 septembre 2020 à 17:40

Par: CIMTCHAU

La Société de l’Acadie du Nouveau-Brunswick est inquiète face au résultat de la dernière élection. Alors que les progressistes conservateurs ont obtenu la majorité tant souhaitée, l’organisation craint une division politique et linguistique.

La SANB n’est pas surprise du résultat de la dernière élection. Elle est inquiète du message qu’il envoie à l’électorat. «Évidemment ce n’est jamais bon d’un point de vue démocratique quand on a des régions géographiques entières qui se trouvent à l’extérieur du gouvernement et dans le contexte actuel c’est une région qui fait parti d’un groupe culturel linguistique distincte aussi. » indique Éric Dow, directeur des communications à la SANB.

La division politique et linguistique est donc évidente pour M. Dow. «Entre le sud qui vote majoritairement conservateur, donc des régions qui forte majorité anglophone qui vote pour les conservateurs ou le people alliance et les régions plutôt au nord qui vote pour le parti libéral ou le parti vert. »

Le seul francophone élu au sein du gouvernement conservateur est le député de Moncton-Est, David Allain. La SANB rajoute avoir d’autres alliés en Dominic Cardy et Glen Savoie. «On peut penser notamment au ministre Dominic Cardy qui est très ouvert au développement de la francophonie et qui maîtrise très bien la langue. Également, l’ancien ministre Glen Savoie, l’anglais est sa première langue, mais il a des origines acadiennes et il a appris la langue. Il a une certaine sensibilité à ces questions-là. » explique M. Dow

Une  autre option pour rallier les francophones est de nommer une personne non-élu. «Il y a également la possibilité de nommer des ministres à l’extérieur du gouvernement. Donc il n’y a rien qui arrête, M. Higgs, de nommer un membre de la communauté francophone qui n’est pas actuellement élu à l’Assemblée législative pour jouer ce rôle. »

La SANB  veut travailler avec le gouvernement et espère que celui-ci sera ouvert aux discussions. L’Organisme compte environ 25 000 membres dont 15 000 récemment actifs. 500 nouveaux membres se sont rajoutés depuis lundi dernier suite au résultat des élections.