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Site historique du Banc de pêche de Paspébiac : une nouvelle directrice générale

Publié le 24 avril 2025 à 15:22, modifié le 24 avril 2025 à 15:22

Par: Louis-Philippe Morin

Avec la saison estivale qui se profile, le site historique du Banc de pêche de Paspébiac a une nouvelle directrice générale : Kathryn Thibault. La nouvelle venue a du pain sur la planche… mais se concentre, ces jours-ci, à la préparation de la saison touristique.

Ces jours-ci, on s’active sur le site historique du Banc de pêche à Paspébiac… mais on s’active aussi dans les bureaux de l’administration des lieux. Au cours des dernières semaines, une nouvelle directrice générale est entrée en poste… Kathryn Thibeault prend lentement sa place. Originaire de Québec, la néo-Gaspésienne n’en revient pas de sa chance.

« Au niveau du site historique, c’est dans les premiers endroits que j’ai visités en arrivant en Gaspésie… C’était comme mon coup de cœur. Moi, je suis dans Rocher-Percé, mais j’en parlais avec tout le monde là-bas. J’avais vraiment eu un coup de cœur pour le site. », sourit la nouvelle directrice générale.

Les astres se sont alignés et la voilà à la tête d’un des sites les plus visités été après été. Et cette année, l’endroit est en train de se refaire une beauté. Des travaux de restauration qui ciblent les portes de la majorité des bâtiments et le revêtement de quelques autres. Au total, c’est plus de 1,5 million de dollars d’investissements.

« Présentement, on est en train de finir le BB et, normalement, on a une partie des travaux qui se termine avant le début de la saison. Donc le 8 juin pour l’ouverture ici. », précise madame Thibeault.

Pour l’instant, l’endroit est plutôt calme. Mais si on se fie à la tendance observée un peu partout, les Québécois éviteront les plages du Sud, et se dirigeront, par exemple, vers la Gaspésie, où le site historique du Banc de pêche de Paspébiac pourrait devenir une destination très courue.

« Ça paraît déjà dans nos réservations pour les groupes de touristes, justement qui viennent. On a pas mal de groupes des États-Unis qui viennent… Je pense en support potentiellement. », explique Kathryn Thibault.

Quant à l’avenir de l’endroit unique au Québec, on vise toujours une certification de l’UNESCO… et tous les travaux qui sont faits actuellement convergent vers cette attestation recherchée depuis des années.

« C’est un projet sur plusieurs années. Ça, c’est la première phrase. On risque de le faire sur deux ou trois phases supplémentaires (…) On évalue justement par projet… Donc, on est sur la première phrase. Mais c’est plusieurs millions. On a la chance d’avoir la pluie du ministère de la Culture à ce niveau et de Parcs Canada aussi. », termine la dame.