La saison est lancée, l’organisation s’attendent à un fort achalandage, et l’équipe du site historique est enthousiaste.

« Quand j’ai fait le tour avec l’animation vivante et les locaux qui gravitent autour, honnêtement il y a quelque chose de magique de rattacher à ça » lance la directrice générale du site national historique de Paspébiac, Katheryn Thibeault.

Récemment plus d’un million de dollars ont été investi pour la restauration des portes. Les bâtiments en bois de plus de 150 ans doivent être conservé dans leur état d’origine.

« On a fait aussi beaucoup de reconstitution de porte. Sur cet aspect-là, on a poussé les recherches vraiment très loin pour refaire les modèles de porte originaux des années 1860 », explique le conservateur du site national historique de Paspébiac, Jeannot Bourdages.

Le banc de pêche est un endroit qui a marqué l’histoire de la Gaspésie. Il en dit long sur la façon dont la région s’est développée et les dynamiques entre les entreprises qui y ont œuvré.

« Les bâtisses sont encore là, elles ne sont pas maganées, elles sont bien entretenues et bien belles, c’est merveilleux d’avoir des belles bâtisses comme ça », lance ce visiteur.

En changeant certaines pièces les travailleurs ont d’ailleurs trouvé un vestige du passé qui s’y cachait.

« Dans ce cas-ci, on a découvert qu’il y a une partie de la charpente du BB qui a pourri donc on a remplacé certaines poutres. En faisant les travaux, on a eu une surprise, on a trouvé à l’intérieur du mur, un marteau. Un marteau original qui a probablement servi à construire l’entrepôt Lebouthillier à l’époque, donc il proviendrait des années 1860. Il a été laissé là par un travailleur, peut-être qu’il l’a échappé ou peut-être qu’il nous l’a laissé comme souvenir on ne le sait pas », raconte le conservateur.

D’autres phases de restauration des bâtiments sont prévues prochainement. Les contours de fenêtre des bâtiments sont dans un mauvais état.