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Site historique de Paspébiac : le Marie-Thérèse retourne au bercail

Publié le 21 novembre 2024 à 15:29, modifié le 21 novembre 2024 à 15:29

Par: Félix Côté

Le site historique de Paspébiac a reçu la pièce maîtresse de son futur pavillon d’accueil. Un bateau fabriqué à la main dans la région dans les années 60 qui et était autrefois dans un musée en Nouvelle-Écosse est revenu au bercail. Un moment d’émotion pour l’organisation.

Le Marie Thérèse est de retour dans la région. Ce bateau de pêche de 5 tonnes qui était autrefois utilisé pour la pêche à la morue arrive tout droit du musée des pêches de l’Atlantique situé à Lunenburg.

« Il a été exposé, présenter dans un musée pendant plusieurs années. Et maintenant le musé voulait s’en départir, il a donc offert au site historique d’en reprendre possession », raconte la directrice du site historique de Paspebiac, Louise Cyr.

Le transport de l’embarcation a été un périple et il sera entreposé en lieux sûrs pour l’hiver. Ce vaste chantier vise l’inscription du site au patrimoine mondial de l’UNESCO reconnaissant la dimension culturelle, historique et économique de l’endroit.

« On a eu besoin d’un entrepreneur pour le transport. Un fardier qui transportait le bateau. Une grue pour le décharger au sol et désormais on a besoin d’une autre entreprise qui va le pousser dans l’entrepôt et bien le placer. Donc, trois compagnies différentes pour ce projet », explique Louise Cyr.

C’était un moment émotif pour les enfants de ceux qui l’ont fabriqué il y a plus de 60 ans. Le Marie-Thérèse deviendra l’emblème du futur pavillon d’accueil du site historique de Paspébiac.

« On avait les enfants de constructeurs qui était sur place, ils étaient très émus de voir l’arrivée et le retour de leur histoire et du produit fait par leurs parents qui avait fait ce bateau alors évidemment qu’ils étaient émus », mentionne la directrice du site historique.

La campagne de financement populaire pour financer le projet va de bon train, selon Mme Cyr. En revanche, elle ne croit pas pouvoir obtenir d’argent gouvernemental à cette fin dans la prochaine année. L’ouverture du pavillon permettra aux autres bâtiments de retrouver leur vocation patrimoniale.

« Dans le pavillon d’accueil, nous comptons avoir la billetterie, le bureau administratif ainsi queue la restauration ainsi queue leu bateau pour en faire l’interprétation évidemment », ajoute Mme Cyr.

Selon madame Cyr l’ouverture qui était prévue pour 2025 pourrait être retardée d’un an. Maintenant le nouveau défi sera de rentrer l’embarcation dans la construction.