Pour la première depuis une dizaine d’années, Simon Dion-Viens a pu passer plusieurs mois consécutifs chez lui au Kamouraska.

«J’étais à travers le Canada presque chaque semaine. En ce moment, je travaille de la maison c’est une autre réalité. Je suis tout aussi content, je peux passer plus de temps en famille et je peux aussi m’entraîner», a commenté Simon Dion-Viens.

Avec tout son temps libre, il s’est bâti un garage sur son terrain pour travailler sur ses voitures, notamment sur sa camionnette qu’il pourrait piloter pendant huit courses dans la série ProCam Supertruck. La saison débute à Vallée-Jonction à la mi-mai. À sa seule sortie en piste en 2020 dans cette série, il avait terminé en 3^e place en prenant le départ du dernier rang.

«Cet hiver, j’ai eu plus de temps que jamais pour travailler sur la camionnette. Ça ne paraît pas encore, il n’est pas encore prêt. On a fait beaucoup de travail dessus. J’ai plus de temps pour travailler sur mes voitures, un point positif de la situation», a expliqué le pilote.

Malgré la situation économique précaire, l’homme de 38 ans a pu compter sur le retour de tous ses partenaires. Il aspire toujours à devenir un régulier dans la série Nascar Pinty’s, mais pour cette année, il fera partie des trois épreuves québécoises à commencer avec le Grand-Prix de Trois-Rivières en août.

«C’est une série qui a beaucoup de compétitions et c’est une série canadienne. C’est vraiment mon objectif d’évoluer dans cette série le plus possible», a-t-il ajouté.

Même s’il a dix courses à son horaire, il est conscient que des restrictions sanitaires pourraient en annuler plusieurs.

«Je veux faire de la course, je veux rester actif. Le plus longtemps que je suis en dehors d’un véhicule, pas plus long que c’est de retrouver mon rythme comme tel, mais le but est de faire des épreuves et retourner sur la piste. C’est ce que je veux», a conclu celui qui souhaite enchaîner les courses en 2021.